Sanction pour le club « A Vakaheke ». Une enquête a été ouverte par la préfecture suite à l'incident relatif la disparition d'une jeune fille en mer le dimanche 16 avril. Un incident sans conséquence, mais qui ouvre la discussion sur la sécurité en mer.
« Considérant que le préfet a donné instruction au STJS de mener une enquête administrative visant à déterminer les conditions dans lesquelles s’est déroulée cette sortie en mer et les causes du défaut de surveillance et d’accompagnement ayant conduit au délaissement de la personne mineure ; » Extrait de l’arrêté publié au journal officiel du territoire.
Plus de peur que de mal
Dimanche 16 avril, en milieu d’après-midi plusieurs jeunes adhérents ainsi que l’un des moniteurs encadrants partent pour une petite balade en va’a. Après quelques heures, le groupe décide de revenir au club, il est environ 17h mais une fois arrivé, une jeune fille manque à l'appel. La nuit est en train de tomber, une recherche est lancée pour retrouver la jeune rameuse.
Après deux heures de recherche, les membres de la Service territorial de la Jeunesse et des Sports (STJS) retrouvent la jeune fille qui s’était réfugié à bord d’un bateau amarré au large d’un îlot.
Des adhérents privés de championnat du monde
Cette décision n'arrive pas au meilleur moment dans le calendrier de la ligue va'a et n'est pas sans conséquence. En effet, du fait de l’interdiction de sortie en mer pour les mineurs, une vingtaine de membres du club n’ont pas pu participer, dimanche 23 avril, en baie de Gahi, à la dernière journée de qualifications pour le championnat du monde qui aura lieu en août prochain aux iles Samoa.
C’était la dernière journée de pré-sélection, donc aucune session de rattrapage n’est possible pour ces rameurs, qui s'étaient entraînés très dur pour aller aux championnats du monde.
Pour le moment, nous ignorons quelles seront les conditions de reprise de l'activité totale pour le club. Il faudra sans doute attendre les résultats de l’enquête administrative dont il fait l’objet mais on peut d’ores et déjà prévoir que la sécurité de ses adhérents sera au cœur de la décision préfectorale.