Dans les années 1990, et dans le contexte du destin commun, Didier Mindia crée avec d’autres artistes le collectif Apol Stoa 33, un nom qui caractérise leur attitude apolitique et dont les œuvres investissent le milieu urbain pour parler de leur époque.
Le fil conducteur, c’est la rue, c’est l’art street, c’est ce qui a fait naître la chose, c’est de mettre des couleurs dehors, de donner.
Donner des couleurs, pour ce pionnier de la discipline du graf en Nouvelle Calédonie, c’est sortir de ses préjugés pour aller vers l’autre.
Il y a eu cette idée-là : la rencontre des peuples, trouver une entente, une réalité sur les choses qui nous correspondent.
Formé à l’école d’art de Nancy, depuis 20 ans, Didier Mindia a exposé de Paris à Nouméa. Aujourd’hui, son projet est de reprendre ses bombes aérosol, ses marqueurs, pastels et pochoirs, pour à nouveau faire de l’art, son langage.
Un reportage d’Alexandre Rosada et Claude Lindor :