Pour la première fois, les Tanzaniens voient les stations-service afficher 3000 shillings le litre. On n’a jamais vu ça. Cela fait 1,30€. Quand le prix du baril a commencé à s’envoler au début de la guerre en Ukraine, le gouvernement avait décidé de baisser les taxes pour maintenir le prix de vente.
Cela ne peut pas durer éternellement car l’Etat a besoin de ressources pour les services publics, mais on continue quand-même. Cette fois la présidente de la Tanzanie annonce une subvention exceptionnelle de 43 millions de dollars qui permettra d’atténuer la douleur à partir du 1er juin.
Il y a d’autres pistes annoncées : la création d’un fond de stabilisation avec une taxe flottante abaissée ou montée au gré des variations du baril, et surtout une capacité de stockage plus grande.
On prévoit un grand dépôt de carburants de réserve stratégique. Actuellement la Tanzanie a un stock limité à 27 jours de consommation.