Teiva Manutahi n'est plus chef de la DPDJ

Le responsable de la DPDJ à l'écoute des jeunes de Moorea.
Pas de chasse aux sorcières, nous a-t-on dit ? Pourtant, les fins de fonctions des chefs de service dans les administrations du pays se succèdent.

C'est un arrêté du conseil des ministres qui fait état de cette nouvelle. Publié au journal officiel de la Polynésie française le 13 juillet 2023, le conseil des ministres a donc décidé de mettre fin aux fonctions de chef de service de la délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse, la DPDJ.

Après avoir été médiateur entre 2014 et 2016, Teiva Manutahi avait été nommé chef de service de la cellule en mai 2020, trois jours après sa création. Une nomination qui avait fait grand bruit cette année-là. En 2013, le chef de file de Porinetia Ora s'était rallié à Gaston Flosse lors de l'entre deux-tours des élections territoriales. Pour le remercier, un poste de médiateur de la Polynésie française aurait été créé, sur mesure, pour le remercier, avant de disparaitre avec lui, en 2016.

Deux ans plus tard, Teiva Manutahi fait campagne avec le Tapura Huiraatira. Il apparaît également sur les listes des municipales à Faa'a, en 2020, aux côtés de Jean-Christophe Bouissou et Isabelle Sachet. 

Une cellule pour la promotion de la jeunesse 

Rappelons que la DPDJ a été créée par arrêté ministériel le 11 mai 2020. Elle a pour mission de mettre en œuvre les orientations déterminées par le gouvernement de la Polynésie française en matière de promotion d’une jeunesse responsable, de prévention des risques de délinquance des jeunes et de développement d’une parentalité agissante et pleinement consciente de son rôle éducatif.

Ces dernières années, la DPDJ s'est associée avec plusieurs structures du pays et de l'état pour mettre en place des actions de prévention. Mais depuis 2021, elle n'a plus dressé de bilan annuel.