Le tourisme de croisière fait aussi les beaux jours de la Polynésie

Les paquebots de croisière à Raiatea
L’année 2018 a été une année exceptionnelle. Le secteur continue aujourd’hui sur sa lancée. Il représente désormais un poids dans l’économie polynésienne, soit 15 milliards de francs pacifiques par an
La Polynésie française a accueilli l’an dernier plus de 43 600 croisiéristes. C’est 10 000 de plus en 1 an. La hausse avoisine les 30%.
Au 1er semestre de cette année,  la barre est tout aussi haute, le compteur affiche déjà plus de
34. 000 croisiéristes.
 

1er marché émetteur : les Etats-Unis.

En nombre de passagers, le port de PPT est depuis 2 ans maintenant, le 4ème port tête de ligne au niveau national et le 3ème dans le Pacifique.
La croisière, c’est 25% de l’ensemble des richesses crées par le tourisme. Le secteur pèse à lui seul 15 milliards de francs pacifiques. Selon l’ISPF toujours, 40% sont dépensés à terre.
 

La croisière a le vent en poupe.

La Polynésie va accueillir cette année, 38 navires et 24 compagnies différents contre 23 navires et 15 compagnies en 2010.
Un peu plus de 1000 escales sont prévues dont 118 têtes de lignes. En clair à l’embarquement et au débarquement à PPT.
 

Les perspectives d’avenir sont plutôt bonnes.

Le Pays a élargi le champ d’application de sa défiscalisation locale en rendant éligible les navires de 200 cabines basés au fenua. Ils contribuent au développement des îles. Dernier navire à avoir bénéficié du dispositif : l’Aranui 6.
Le souhait du gouvernement. C’est que Bercy emboîte le pas. C’est à l’étude.
La requête avait été présentée, il y a 1 an, au ministre de l’action et des comptes publics Gérard Darmanin, lors de sa visite en Polynésie

Autre bon point : le projet de terminal de croisière. Il a été redimensionné et il est à cette heure, à l’étude.

Enfin, le projet de budget 2020, assure t-on du côté du gouvernement, prévoit de renforcer les infrastructures d’accueil des navires dans les îles, pour y développer la croisière et le charter nautique. Un charter nautique, leader régional devant l’Australie et la Nouvelle-Zélande.