Un film retrace 50 ans de formation dans la fonction publique martiniquaise

50 ans de formation des agents publics territoriaux retracés dans un film du CNFPT.
Diffusé ce mardi 4 juillet, ce documentaire détaille les progrès techniques et sociaux réalisés dans la formation des agents territoriaux en Martinique, territoire où l'action publique présente des particularités.

"Dans les années 70, toute demande de formation devait être manuscrite et envoyée par la poste. Aujourd'hui, les agents territoriaux peuvent décider de se former en un clic. Ils maîtrisent d'ailleurs très bien les outils numériques", explique Arlette Pujar, directrice du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT).

La fonction publique martiniquaise, c'est une entreprise colossale de 18 000 employés. Pour former ces agents dans nos mairies, nos crèches et nos casernes de pompiers, des progrès considérables ont été réalisés ces cinquante dernières années.

En collaboration avec la réalisatrice Magali Moutoussamy, la CNFPT a décidé de consacrer un documentaire de 17 minutes à ce sujet. Il sera diffusé ce mardi (3 juillet) à 9h du matin, à Tropiques-Atrium.

Des agents formés sur leur temps de travail

Première évolution majeure dans le droit des agents territoriaux à la formation : ils y ont aujourd'hui accès sur leur temps de travail. "Auparavant, elles étaient organisées le samedi matin, ce qui obligeait les agents à se déplacer le week-end", détaille Arlette Pujar.

Les employés de la fonction publique peuvent s'inscrire eux-mêmes à une formation, tandis que d'autres leur sont imposées. Un panel de propositions qui s'adapte aux besoins de l'île.

En France hexagonale, on propose des formations 'canicule' aux agents territoriaux. Ça ne fait aucun sens en Martinique. Ici, on va plutôt s'attarder sur la gestion des crises cycloniques.

Arlette Pujar, directrice du Centre national de la fonction publique territoriale

Pour témoigner de leur expérience dans la fonction publique martiniquaise, des agents territoriaux de toutes les générations prennent la parole dans le film. Selon Arlette Pujar, "Il s'agit avant tout d'histoires humaines". Celles d'institutrices, de sapeurs-pompiers ou encore d'agents municipaux qui assurent, au quotidien, la continuité du service public martiniquais.