Gardez votre identité sous clé ! Car elle se vole, elle aussi. Certains malfrats ne se gênent pas pour devenir… vous ! Les motivations sont diverses : volonté de nuire à la victime, de lui ravir ses biens, ou besoin de papiers d’identité. Des moyens existent pour s’en prémunir.
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Comme on le sait déjà, la criminalité est en plein essor, en Guadeloupe. Mais, ce dont on a moins conscience, c’est qu’elle peut prendre des formes plus ou moins inattendues. Or, il est de plus en plus question, dans notre département, de fraude documentaire.
Elle se traduit soit par la contrefaçon ou la falsification de documents, soit par le vol d’identité.
C’est la PAF, la Police aux Frontières, qui est spécialisée dans ce domaine. Six fonctionnaires sont formés en la matière, en Guadeloupe (plus cinq à Saint-Martin). Ces AFDI, comme « Analystes en Fraude Documentaire et à l’Identité », sont menés par le major Jean-Louis SAMYDE.
Leurs enquêtes se traduisent très souvent par de longues investigations et vérifications, pour déterminer qui, des protagonistes, dit la vérité sur son identité. C’est finalement à la victime de prouver qui elle est, en apportant suffisamment d’éléments aux AFDI. Or, en fonction du temps que cela a pris, pour débusquer le faussaire, celui-ci a pu accumuler maintes preuves, pour déjouer les contrôles.
Les cas les plus graves sont ceux où le contrevenant s’endette, ou se rend responsable d’autres délits… qui pourraient alors être reprochés à la victime d’usurpation d’identité.
Lors d’une opération de communication auprès du grand public, organisée ce samedi (nous y revenons ci-après), le major Jean-Louis SAMYDE prenait deux situations en exemple.
La première concerne nos boites aux lettres. Elles sont nombreuses sans fermeture, ou à être éventrées, ouvertes à qui passe par là, ou encore difficilement identifiables, faute d’indication du nom des propriétaires. Pourtant c’est par elles que transitent nombre de documents importants, qui, s’ils étaient dérobés, pourrait permettre à des fraudeurs d’opérer.
La seconde concerne nos poubelles, dans lesquelles on se débarrasse de nos effets, parfois sans discernement. Dans ce cas, elles peuvent devenir de véritables mines d’or, pour qui veut tout savoir sur nous. La solution : détruire minutieusement chaque document confidentiel, avant de le jeter.
Les Analystes en Fraude Documentaire et à l’Identité ont profité des « Rencontres de la sécurité » pour se faire connaître du grand public et l’alerter sur la recrudescence des cas de fraude documentaire.
C’était samedi 19 octobre, au centre commercial Destreland, à Baie-Mahault.
Sont également venus à la rencontre de la population : les Sapeurs-Pompiers, Gendarmes, Policiers, personnels du Samu et de la Sécurité Civile.
L’Etat a, en effet, décidé de regrouper en une seule manifestation la « Journée de la Sécurité Intérieure » et la « Semaine de la Sécurité Routière ». Il n’y a pas de petite économie…
Au programme de cette manifestation plurielle : des démonstrations et présentations de l’action des forces de l’ordre et de secours, parfois spectaculaires… pour le plus grand plaisir des badauds.
De quoi s’agit-il ?
Le risque de fraude documentaire est pris très au sérieux par les forces de l’ordre. Le fait est que les statistiques parlent d’elles même : cette forme de délinquance gagne du terrain chez nous.Elle se traduit soit par la contrefaçon ou la falsification de documents, soit par le vol d’identité.
C’est la PAF, la Police aux Frontières, qui est spécialisée dans ce domaine. Six fonctionnaires sont formés en la matière, en Guadeloupe (plus cinq à Saint-Martin). Ces AFDI, comme « Analystes en Fraude Documentaire et à l’Identité », sont menés par le major Jean-Louis SAMYDE.
Leurs enquêtes se traduisent très souvent par de longues investigations et vérifications, pour déterminer qui, des protagonistes, dit la vérité sur son identité. C’est finalement à la victime de prouver qui elle est, en apportant suffisamment d’éléments aux AFDI. Or, en fonction du temps que cela a pris, pour débusquer le faussaire, celui-ci a pu accumuler maintes preuves, pour déjouer les contrôles.
Les cas les plus graves sont ceux où le contrevenant s’endette, ou se rend responsable d’autres délits… qui pourraient alors être reprochés à la victime d’usurpation d’identité.
Comment se prémunir ?
Ne laissez pas traîner vos papiers ! Vos pièces d’identité, modes de paiement, cartes vitales, coordonnées bancaires, cartes professionnelles et tout ce qui mentionne des données personnelles vous concernant.Lors d’une opération de communication auprès du grand public, organisée ce samedi (nous y revenons ci-après), le major Jean-Louis SAMYDE prenait deux situations en exemple.
La première concerne nos boites aux lettres. Elles sont nombreuses sans fermeture, ou à être éventrées, ouvertes à qui passe par là, ou encore difficilement identifiables, faute d’indication du nom des propriétaires. Pourtant c’est par elles que transitent nombre de documents importants, qui, s’ils étaient dérobés, pourrait permettre à des fraudeurs d’opérer.
La seconde concerne nos poubelles, dans lesquelles on se débarrasse de nos effets, parfois sans discernement. Dans ce cas, elles peuvent devenir de véritables mines d’or, pour qui veut tout savoir sur nous. La solution : détruire minutieusement chaque document confidentiel, avant de le jeter.
Les AFDI communiquent, avec les autres acteurs de la sécurité
Les Analystes en Fraude Documentaire et à l’Identité ont profité des « Rencontres de la sécurité » pour se faire connaître du grand public et l’alerter sur la recrudescence des cas de fraude documentaire.C’était samedi 19 octobre, au centre commercial Destreland, à Baie-Mahault.
Sont également venus à la rencontre de la population : les Sapeurs-Pompiers, Gendarmes, Policiers, personnels du Samu et de la Sécurité Civile.
L’Etat a, en effet, décidé de regrouper en une seule manifestation la « Journée de la Sécurité Intérieure » et la « Semaine de la Sécurité Routière ». Il n’y a pas de petite économie…
Au programme de cette manifestation plurielle : des démonstrations et présentations de l’action des forces de l’ordre et de secours, parfois spectaculaires… pour le plus grand plaisir des badauds.