NC la 1ère a passé une journée dans ce centre d’aide par le travail créé en 1985.
"Celles qui partent pour la livraison, vous pouvez y aller, lance Nina. Gigi tu viens, je vais chercher Malina." Bienvenue au centre d’aide par le travail (CAT) de l’association de parents et amis de personnes handicapées intellectuelles. Dans cet établissement médico-social, les personnes atteintes de déficience légère à modérée travaillent au sein d’ateliers adaptés. Comme ici, à l’atelier lingerie, où les tâches ne manquent pas, ce mercredi 10 février. Des clients, services publics, sociétés privées, ou particuliers, font appel au centre pour certaines prestations. Nina, la monitrice de l’atelier lingerie, s’assure du bon déroulé des opérations.
Un salaire de 35 000 francs pour 25 heures
Pour que toutes les tâches soient réalisées correctement, elle donne à ses travailleurs des consignes simples, qu’il lui faudra parfois répéter. La pédagogie utilisée s’adapte en fonction de la déficience de chacun. Le but, à terme, est de rendre les travailleurs le plus autonome possible. Ce centre d’aide par le travail est le seul du territoire. Créé en 1986, il accueille 85 travailleurs, répartis dans différents ateliers : entretien des locaux, conditionnement, ou encore cuisine. Ces travailleurs handicapés touchent un pécule de 35 000 francs pour 25 heures de travail hebdomadaire. Leur transport et leurs repas sont pris en charge par le CAT. NC la 1ère s’est plongée pendant une journée dans le quotidien de ce centre dont le but est d’accompagner pas à pas ces personnes handicapées vers l’autonomie professionnelle, mais également vers l’autonomie sociale.