Après deux semaines en immersion, travail d'équipe au rendez-vous, entre 130 adolescents issus des trois provinces. Même si cette année, le séjour de cohésion à Nouméa entre les participants au SNU paraissait moins évident que d'habitude. "Après les événements qui ont frappé notre pays, on était un peu réticents par rapport au public qu'on allait recevoir", confie Clif Mauore, l'un des tuteurs pour le Service national universel. "On s'est retrouvés avec des fragments."
Distribution de certificats
Malgré tout, l'aventure a été des plus profitables, jusqu'au moment de brandir fièrement son certificat. Au programme, en vrac : activités physiques, découverte des institutions, cours de secourisme, rencontre avec des personnalités…
Ça nous rapproche. Ça nous rassemble. C'est incroyable.
Ihcene, participante au séjour de cohésion pour le SNU
Le tout pour incarner les valeurs républicaines, dans un respect mutuel. Quel que soit l'âge, d'ailleurs, comme faisait remarquer un intervenant : "Nos enfants ont besoin d'éducation mais nous aussi, les adultes. On a besoin d'être disciplinés et d'être des exemples pour nos enfants."
"Temps de service à la Nation"
Le Service national universel prend la forme d'un parcours. Phase une, ce séjour de cohésion. Durant douze jours, il met l'accent sur la vie collective, la création de liens et la culture de l'engagement. "La phase deux, c'est ce qu'on appelle une mission d'intérêt général, 'le temps de service à la Nation'", développe Jean-Luc Faure, coordonnateur du SNU en Nouvelle-Calédonie. "Accepter de s'engager. Ça peut être une association, une collectivité… L'objectif est de consacrer 84 heures de son temps, à l'année, pour agir en bénévole au service d'une cause."
Ci-dessus, le reportage de Karine Arroyo et Gaël Detcheverry