"Marie" a été victime de son ex-mari pendant de nombreuses années. À près de soixante ans, la mère de famille expriment des envies d’émancipation. Elle souhaite se lancer dans une activité professionnelle "pour mon fils, pour aider, pour l’école. Comme je ne travaille pas il n’y a que la solidarité", dit-elle. La solution est proposée par des organismes sociaux qui ont fait le déplacement à la demande de l’organisation. Positionnés dans la grande case du centre culturel Goa ma Bwarhat, ils expliquent les cheminements d’insertion possibles, sachant qu’ils ont à faire à un public spécial. Des femmes fragilisées, pour qui "il n’est pas facile de recommencer une nouvelle vie" explique Jeanette Walewene, coordinatrice en matière de développement social des tribus en à la province Nord.
David Sigal et Nathan Paouteta sont allées à leur rencontre. Regardez leur reportage :
400 victimes ont été recensées en 2022 en province Nord. Un protocole a d’ailleurs été signé entre l’association SOS Ecoute et les représentants de l’aire coutumière Hot Ma Whaap. Objectif : encadrer la prise en charge dans l’urgence des victimes de violence conjugales.