Treize ans après le premier recensement de l'agriculture à Wallis et Futuna, une nouvelle enquête agricole a été réalisée sur le territoire. Selon ce rapport, l'agriculture et l'élevage sont en recul dans les deux îles mais conservent un rôle majeur en raison de l'auto-consommation et de la coutume.
Une nouvelle enquête agricole vient d'être réalisée à Wallis et Futuna, treize ans après un premier recensement. Selon le rapport 2014-2015, l'agriculture et l'élevage sont en recul sur le territoire mais occupent toujours une place centrale dans la société en raison de l'importance de la coutume et de l'auto-consommation.
Entre 2001 et 2014, ce recul de l'agriculture et de l'élevage se traduit par une chute de 15% du nombre d'exploitations agricoles, de 2422 à 2052, d'une réduction de 28 à 40% des zones cultivées, les tarodières irriguées passant de 4963 à 2970, et d'une diminution d'un quart du cheptel porcin, passé de 30000 à 22116 porcs.
Ce retrait est cependant à relativiser car il ne fait qu'accompagner l'effondrement démographique de Wallis et Futuna. L'agriculture et l'élevage demeurrent des activités fondamentales dans les sociétés wallisienne et futunienne.
Ainsi 69% des résidences principales du territoire possèdent une exploitation agricole. Et si le nombre de porcs a diminué globalement, le chiffre par habitation a peu varié en treize ans et reste très important comparé par exemple à la Nouvelle Calédonie.
L'agriculture et l'élevage conservent un rôle majeur en raison de l'importance de l'auto-consommation et de la coutume. Porcs et tarots notamment sont primordiaux dans les rituels coutumiers.
En conséquence, le secteur primaire reste peu professionnalisé avec 95% d'exploitations familiales dont les productions ne s'échangent pas sur le marché ou dans les commerces.
L'objectif du service de l'agriculture de l'administration supérieure, qui a commandé cette enquête, est de professionnaliser au maximum le secteur primaire de Wallis et Futuna afin de monétiser la production locale et de la faire entrer dans l'économie marchande.
Entre 2001 et 2014, ce recul de l'agriculture et de l'élevage se traduit par une chute de 15% du nombre d'exploitations agricoles, de 2422 à 2052, d'une réduction de 28 à 40% des zones cultivées, les tarodières irriguées passant de 4963 à 2970, et d'une diminution d'un quart du cheptel porcin, passé de 30000 à 22116 porcs.
une production pour la coutume
Ce retrait est cependant à relativiser car il ne fait qu'accompagner l'effondrement démographique de Wallis et Futuna. L'agriculture et l'élevage demeurrent des activités fondamentales dans les sociétés wallisienne et futunienne.
Ainsi 69% des résidences principales du territoire possèdent une exploitation agricole. Et si le nombre de porcs a diminué globalement, le chiffre par habitation a peu varié en treize ans et reste très important comparé par exemple à la Nouvelle Calédonie.
L'agriculture et l'élevage conservent un rôle majeur en raison de l'importance de l'auto-consommation et de la coutume. Porcs et tarots notamment sont primordiaux dans les rituels coutumiers.
En conséquence, le secteur primaire reste peu professionnalisé avec 95% d'exploitations familiales dont les productions ne s'échangent pas sur le marché ou dans les commerces.
L'objectif du service de l'agriculture de l'administration supérieure, qui a commandé cette enquête, est de professionnaliser au maximum le secteur primaire de Wallis et Futuna afin de monétiser la production locale et de la faire entrer dans l'économie marchande.