Les services de sécurité spécialisés s'attendaient depuis plusieurs mois à un attentat d'envergure sur le sol français. Ce vendredi soir, une attaque terroriste d'une ampleur jamais atteinte a touché Paris. A Wallis et Futuna, la solidarité s'est immédiatement exprimée.
Tous les drapeaux du Territoire sont en berne depuis cet après-midi. Cette décision marque le deuil de toute un pays frappé par le terrorisme. Les 22 000 kms par-delà les océans et les continents n'affaiblissent en rien notre lien avec la métropole, avec la nation.
Nous avions vécu un semblable mouvement de solidarité et de compassion au moment des "attentats de Charlie" au début du mois de janvier de cette année.
A l'époque, nous avons consacré -comme nous le faisons ce samedi soir- une édition à cet attentat. Nous développions une analyse qui reste plus que jamais d'actualité : "C'est une véritable "guerre" que des extrémistes mènent en métropole contre nos valeurs de liberté, de démocratie, de tolérance. Ces valeurs fondent nos sociétés. Elles fondent la République".
Le père François Jaupitre, ancien aumônier militaire, ne dit pas autre chose. "Je suis épouvanté parce que pour nous la guerre, c'est au Moyen-Orient. Jusqu'à présent on ne l'avait pas pensée dans Paris même. Et je pense un petit peu à ce que disait le pape François. On n'avait jamais été aussi prêt d'une troisième guerre mondiale. Et j'ai l'impression que pour moi on y va tout doucement". Le Président de l'Assemblée territoriale, Mika Kulimoetoke tire une conclusion "Il faut préserver la paix de quelque manière que l'on puisse, là où on est".
Sur notre chaîne de Wallis et Futuna 1ère tous les programmes avaient été remplacés par le programme de France2. Le drame qui venait de se dérouler à Paris était au centre de tous les échanges. Dans les magasins pour les courses du dimanche matin, sur les lieux de loisirs, restaurants et parcours sportifs. Téléphone, réseaux sociaux, les attentats de Paris avaient envahi la sphère publique.
Un choc même à 22 000 kilomètres de Paris. "Comme beaucoup de Wallisiens et de Futuniens j'ai reçu un coup de poing, un grand coup de poing dans l'estomac" résume Pierre Simunek.
La prière est aussi présente dans les paroles du Secrétaire général "Ce que je veux dire ici, c'est le très profond amour des Wallisiens et des Futuniens pour la France qui s'exprime depuis que nous avons appris cette nouvelle. Demain c'est dimanche et je voudrais demander à la population de Wallis et Futuna de se rassembler dans toutes les églises de nos îles pour prier pour la France". Le père Jaupitre exprime lui-aussi le lien qui unit nos îles à la métropole et au monde "Je pense à toutes ces familles meurtries par ces attentats. Je prie tous les jours pour le monde entier."
Solidarité, compassion, prière. Les premiers sentiments après la terreur.
D'autres mots surgissent. Ils rassurent, prouvant que le terrorisme n'a pas atteint son but : briser le pays comme ont été brisées des vies. Ces mots sont "unité", "sang-froid", "liberté", "courage", "humanité".
Notre Histoire a montré que notre pays n'a jamais été abattu par la violence, le terrorisme ou le totalitarisme. Il a toujours trouvé la ressource pour "faire face" et s'opposer à la barbarie.
Nous avions vécu un semblable mouvement de solidarité et de compassion au moment des "attentats de Charlie" au début du mois de janvier de cette année.
A l'époque, nous avons consacré -comme nous le faisons ce samedi soir- une édition à cet attentat. Nous développions une analyse qui reste plus que jamais d'actualité : "C'est une véritable "guerre" que des extrémistes mènent en métropole contre nos valeurs de liberté, de démocratie, de tolérance. Ces valeurs fondent nos sociétés. Elles fondent la République".
Attentat : déclaration de guerre
Ce terme de guerre, terme très dur -mais il n'est plus temps de tourner autour des mots- trouve une résonance ce vendredi. "C'est un véritable acte de guerre perpétré contre notre pays. Cela ne s'est pas produit depuis des dizaines d'années" commente Pierre Simunek, le Secrétaire général de la Préfecture qui fait l'intérim du préfet, hors territoire.Le père François Jaupitre, ancien aumônier militaire, ne dit pas autre chose. "Je suis épouvanté parce que pour nous la guerre, c'est au Moyen-Orient. Jusqu'à présent on ne l'avait pas pensée dans Paris même. Et je pense un petit peu à ce que disait le pape François. On n'avait jamais été aussi prêt d'une troisième guerre mondiale. Et j'ai l'impression que pour moi on y va tout doucement". Le Président de l'Assemblée territoriale, Mika Kulimoetoke tire une conclusion "Il faut préserver la paix de quelque manière que l'on puisse, là où on est".
Les événements suivis sur le Territoire
C'est en fin de matinée qu'ici, à l'autre bout du monde, nous avons appris la nouvelle, que notre population a découvert l'horreur. Les images tournaient en boucle. "Editions spéciales" , "Direct" des alertes en lettres rouges ont permis de vivre, minute après minute, le déroulement des événements.Sur notre chaîne de Wallis et Futuna 1ère tous les programmes avaient été remplacés par le programme de France2. Le drame qui venait de se dérouler à Paris était au centre de tous les échanges. Dans les magasins pour les courses du dimanche matin, sur les lieux de loisirs, restaurants et parcours sportifs. Téléphone, réseaux sociaux, les attentats de Paris avaient envahi la sphère publique.
Un choc même à 22 000 kilomètres de Paris. "Comme beaucoup de Wallisiens et de Futuniens j'ai reçu un coup de poing, un grand coup de poing dans l'estomac" résume Pierre Simunek.
Les drapeaux en berne
Dès cet après-midi les responsables ont réagi. Les drapeaux ont été mis en berne. Devant notre caméra la solidarité et la compassion se sont exprimées. Le Président de l'Assemblée territoriale :"Je compatis à la douleur des familles, des victimes. Je demande une participation par la pensée, par la prière".La prière est aussi présente dans les paroles du Secrétaire général "Ce que je veux dire ici, c'est le très profond amour des Wallisiens et des Futuniens pour la France qui s'exprime depuis que nous avons appris cette nouvelle. Demain c'est dimanche et je voudrais demander à la population de Wallis et Futuna de se rassembler dans toutes les églises de nos îles pour prier pour la France". Le père Jaupitre exprime lui-aussi le lien qui unit nos îles à la métropole et au monde "Je pense à toutes ces familles meurtries par ces attentats. Je prie tous les jours pour le monde entier."
Solidarité, compassion, prière. Les premiers sentiments après la terreur.
D'autres mots surgissent. Ils rassurent, prouvant que le terrorisme n'a pas atteint son but : briser le pays comme ont été brisées des vies. Ces mots sont "unité", "sang-froid", "liberté", "courage", "humanité".
Notre Histoire a montré que notre pays n'a jamais été abattu par la violence, le terrorisme ou le totalitarisme. Il a toujours trouvé la ressource pour "faire face" et s'opposer à la barbarie.