Le concours de Miss France 2016 se déroule, une nouvelle fois, sans représentation de Wallis et Futuna. Le système de rotation envisagé pour représenter les "petites" collectivités d'Outre-mer, tour à tour, n'a toujours pas été mis en place. Wallis et Futuna n'a pas élu de Miss depuis dix ans.
Comme chaque année depuis dix ans, aucune Miss Wallis et Futuna ne figure parmi les 31 candidates au concours de Miss France 2016. Le système de rotation envisagé pour représenter les "petites" collectivités d'Outre-mer, chacune à son tour, n'a toujours pas été mis en place.
Wallis et Futuna mais aussi Saint Martin, Saint Barthélémy ou encore Saint-Pierre-et-Miquelon peinent à trouver des candidates et des financements suffisants.
Un concours de Miss Wallis et Futuna a permis à des jeunes femmes du territoire de se qualifier pour le concours de Miss France entre 2000 et 2004. D'autres élections de Miss Wallis et Futuna avaient eu lieu auparavant mais elles n'avaient pas le label Miss France.
"Pour marquer le passage à l'an 2000, je tenais absolument à faire la première élection de Miss Wallis et Futuna. J'ai contacté Mme. de Fontenay par téléphone et elle a accepté (ma proposition) en me fournissant les critères de sélection" raconte aujourd'hui Paulo Vaitootai qui a organisé les élections localement à l'époque.
"Cela faisait partie des événements les plus attendus dans l'année à Wallis et Futuna", dit-il avec nostalgie.
Quatre jeunes filles ont été reconnues Miss Wallis et Futuna et ont participé au concours de Miss France: Sabrina Javelier en 2000, Caroline Brial en 2002, Léonella Tuulaki en 2003, Monika Fiafialoto en 2004, dernière détentrice du titre.
"Deux fois, les Miss ont emporté le titre de meilleur costume" affirme Paulo Vaitootai qui regrette d'avoir dû arrêter en 2005, faute de financements suffisants: "le territoire ne m'aidait pas suffisamment: 250 000 francs la meilleure année or rien que l'inscription au concours Miss France coûtait déjà 250 000 francs et tout le reste au moins 500 000 francs. Je devais payer mon billet moi-même", dit-il.
L'absence d'une Miss Wallis et Futuna excite certaines imaginations. Dans l'un de ses textes, le rappeur Dixon chante "Jeune cinglé cherche Miss Wallis et Futuna, entoure bien l'annonce, je n'en suis qu'à mes débuts". Son équipe explique: "ces filles ne s'affichent pas avec n'importe qui. Dixon ne pensait pas pouvoir approcher ce genre de demoiselle et perd donc la tête lorsqu'il s'imagine un dîner aux chandelles avec cette miss".
Rien n'indique pour l'instant que Dixon pourra rencontrer prochainement une nouvelle Miss Wallis et Futuna. Mais, les Wallisiennes et Futuniennes étant des Polynésiennes, le rappeur pourrait se consoler avec les nombreuses Miss Tahiti élues en Polynésie française, ces dernières années.
C'est d'ailleurs l'une d'elle, Hinarere Taputu, Miss Tahiti 2014, qui représente la France au concours Miss Monde 2015 en Chine...
Wallis et Futuna mais aussi Saint Martin, Saint Barthélémy ou encore Saint-Pierre-et-Miquelon peinent à trouver des candidates et des financements suffisants.
Un concours de Miss Wallis et Futuna a permis à des jeunes femmes du territoire de se qualifier pour le concours de Miss France entre 2000 et 2004. D'autres élections de Miss Wallis et Futuna avaient eu lieu auparavant mais elles n'avaient pas le label Miss France.
"Pour marquer le passage à l'an 2000, je tenais absolument à faire la première élection de Miss Wallis et Futuna. J'ai contacté Mme. de Fontenay par téléphone et elle a accepté (ma proposition) en me fournissant les critères de sélection" raconte aujourd'hui Paulo Vaitootai qui a organisé les élections localement à l'époque.
"Cela faisait partie des événements les plus attendus dans l'année à Wallis et Futuna", dit-il avec nostalgie.
Quatre jeunes filles ont été reconnues Miss Wallis et Futuna et ont participé au concours de Miss France: Sabrina Javelier en 2000, Caroline Brial en 2002, Léonella Tuulaki en 2003, Monika Fiafialoto en 2004, dernière détentrice du titre.
"Deux fois, les Miss ont emporté le titre de meilleur costume" affirme Paulo Vaitootai qui regrette d'avoir dû arrêter en 2005, faute de financements suffisants: "le territoire ne m'aidait pas suffisamment: 250 000 francs la meilleure année or rien que l'inscription au concours Miss France coûtait déjà 250 000 francs et tout le reste au moins 500 000 francs. Je devais payer mon billet moi-même", dit-il.
L'absence d'une Miss Wallis et Futuna excite certaines imaginations. Dans l'un de ses textes, le rappeur Dixon chante "Jeune cinglé cherche Miss Wallis et Futuna, entoure bien l'annonce, je n'en suis qu'à mes débuts". Son équipe explique: "ces filles ne s'affichent pas avec n'importe qui. Dixon ne pensait pas pouvoir approcher ce genre de demoiselle et perd donc la tête lorsqu'il s'imagine un dîner aux chandelles avec cette miss".
Rien n'indique pour l'instant que Dixon pourra rencontrer prochainement une nouvelle Miss Wallis et Futuna. Mais, les Wallisiennes et Futuniennes étant des Polynésiennes, le rappeur pourrait se consoler avec les nombreuses Miss Tahiti élues en Polynésie française, ces dernières années.
C'est d'ailleurs l'une d'elle, Hinarere Taputu, Miss Tahiti 2014, qui représente la France au concours Miss Monde 2015 en Chine...