« Si il y a un collectif qui s’est crée c’est que la population veut manifester son mécontentement vis-à-vis des pratiques de la BWF. Je l’ai signalé au mois de juillet à la direction générale de la BNP en Nouvelle-Calédonie parce-que ça m’a interpellé que des comptes de sociétés soient clôturés sans explications. Je préciserai même qu’au niveau de l’IEOM, ils n’ont pas été capables d’expliquer s’il y a eu des agissements irréguliers ou pas. On est obligés de douter de la justesse des pratiques observées actuellement »
« Mais toutes ces mesures ne passent pas par votre conseil d’administration avant leur mises en application ? »
« Il y a un conseil d’administration qui se met en place en fin d’année et justement on évoquera toutes ces anomalies, ces dysfonctionnements des pratiques de la BWF »
« Vous voulez dire que ces pratiques mises en place récemment n’ont pas été approuvées par le CA ? »
« Non.. enfin, il y a une réglementation et une régulation bancaire qui se fait généralement avec des textes de loi. Aujourd’hui, la BNP et l’IEOM reconnaissent que ça n’a pas été des directives venant de ces deux directions… Ce sont des directives locales »
Actionnaire à hauteur de 15% à la BWF, le Territoire voit ses dividendes baisser chaque année. De 60 millions il y a quelques années, ils passent à 40 millions en 2018. Joint par téléphone, le directeur de la banque affirme qu’il n’y a jamais eu de plafonnement de retrait au guichet et la politique de la banque est bien de moderniser les moyens de paiement.