La bûche de Noël victime de son succès à Wallis

Des parkings de supermarchés pleins, des files de voitures aux abords et une attente interminable pour accéder à la caisse.. Le décor planté, on se croirait en métropole mais la chaleur de décembre rappelle bien où l'on est. A Wallis, la population a tendance à attendre le dernier moment pour faire ses courses. Nous sommes à quelques heures du réveillon et les enseignes croulent sous les demandes. Viandes, chocolats ou bûches, tous veulent leur part du gâteau pour Noël.

Dans le nord de Wallis se trouve la pâtisserie d'Amelia. Les mines fatiguées laissent deviner de longues heures sans sommeil. Les employés sont habitués au rush de Noël mais cette année 2018, le stress est encore plus intense selon Amélia. En plus de sa propre pâtisserie, elle doit livrer plusieurs magasins de l'île plusieurs fois dans la journée. A peine a t-elle déposé ses premières bûches qu'il faut songer à honorer d'autres commandes. Contactée peu avant midi, Amelia avait déjà plus de cent clients à fournir en bûches.
De 4500 à 5500 francs pacifiques, ses bûches pour 10 à 15 personnes sont très recherchées. Malgré le stress, Amélia et son personnel vont devoir mettre les bouchées doubles. La fin de l'année est une période prospère où les pâtisseries réalisent leur meilleur chiffre d'affaires. Amélia Ugatai-Lauhea confie : 

"A Noël le chiffre d’affaires augmente mais ça vient compenser les mois creux comme Janvier, Février et Mars, où il y a moins de commandes de gâteaux."

Les fourneaux tourneront à plein régime et la pâtisserie d'Amélia ouvrira jusqu'à 21h pour que toutes les bûches du réveillon de Noël arrivent à temps sur les tables de fête.