Covid-19 : le protocole sanitaire arrive à terme

Sas hôtelier à Wallis
Wallis et Futuna ne devrait plus continuer de vivre en vase clos, selon plusieurs institutions du Fenua. Car pour le fouler, il faut encore passer par l'escale confinement, 10 jours à Nouméa. Puis, 3 à l'arrivée au fenua. Et cela, seulement en cas de tests négatifs à la Covid. Un protocole jugé aujourd’hui trop lourd.

Le protocole d'entrée à Wallis et Futuna va bientôt changer! A l'heure actuelle, aucune décision officielle n'a été prise, mais plusieurs facteurs poussent certaines instances décisionnaires du territoire à réfléchir sur un possible allègement des mesures sanitaires actuelles. Le coût du confinement en fait partie.   

Nous avons aussi une situation qui nous préoccupe, c'est le coût du confinement, parce que par mois ça fait cent millions de francs pacifique. C'est pour cela que nous souhaitons aller dans le sens d'un allègement de notre protocole. Nous avons quand même des fonds qui proviennent du plan de relance, et qui sont normalement destinés pour les travaux de l'agence de santé

Munipoese Muliakaaka, président de l'assemblée territoriale

Le premier ministre coutumier de la chefferie de Sagato Soane n'est pas contre cet allègement, mais il faut trouver des solutions et que tout le monde soit d'accord. 

Personnellement, je pense qu'il temps que les choses changent, et que l'on doit revoir le protocole sanitaire. Mais comment? On ne peut pas le modifier comme ça. Il faut que les trois pouvoirs de l'île se rassemblent et travaillent ensemble sur le dossier, car c'est un sujet sensible qui touche la population. Et nous allons le faire pour permettre un allègement des règles sanitaires qui ont été mises en place, surtout celles concernant l'arrivée à Wallis et Futuna.

Kalae Kivalu Mikaele Halagahu

Pour répondre à cela, l'agence de santé travaille sur un tout nouveau protocole sanitaire sensé alléger les actuelles mesures devenues trop lourdes pour le territoire. 

Le dispositif d'entrée, on est train de le travailler alléger dès maintenant. L'objectif c'est plutôt qu'il y ait une prise de conscience pour que les personnes qui vivent sur le territoire avant qu'on allège. Il n'y a pas d'obligation vaccinale, c'est uniquement un acte pour se protéger, et puis pour ne pas avoir de formes graves

Catherine Barbezieux, directrice de l'agence de santé

Ce tout nouveau protocole d'entrée sera présenté à tous les membres du Comis au début du mois de mai.