Cet instrument , va servir à signaler l’activité sismique . Pour avoir des données beaucoup plus performantes, le sismomètre est installé à 5 mètres sous terre, à une température constante et surtout à l’abri du soleil et de la pluie. Les données enregistrées, seront disponibles sur le site du réseau Geoscope, et sont aussi fournies aux centres d’alerte.
Nicolas Leroy est ingénieur à l' Institut de physique du globe de Paris – Réseau sismologique Geoscope : "On a été surpris par la pluie, mais sinon globalement on a été bien accompagné, par les TP, la délégation, on a vraiment fait un super boulot ensemble et çà va être une bonne station de classe mondiale. Ce qu’on peut faire c’est diminuer le temps d’alerte tsunami donc si un séisme a lieu à une distance qui peut générer un tsunami, plus on a de stations réparties de manière homogène sur la planète, plus on peut diminuer le temps d’alerte et avertir la population.
Diminuer le temps d’alerte, un facteur capital an cas de tsunami ou de séisme. Savoir que l’activité sismique locale est surveillée en permanence, est rassurant pour les Futuniens qui ont vécu le séisme de 1993. Alofi avait été secouée sans dégât car inhabitée. Mais à Futuna la plupart des bâtiments anciens en brique s'étaient écroulés. Trois personnes ont perdu la vie.
Soane est un sage du village de Malae et ancien agent de la météo: " Pour nous qui avons vécu cette catastrophe de 1993, on est rassuré de savoir qu’aujourd’hui la station de Futuna est bien équipée surtout pour surveiller l’activité sismique et nous prévenir à temps en cas de tsunami par exemple."
La station de futuna compte maintenant parmi la trentaine de station du réseau sismologique globale Gescope, dont le but est de surveiller l’activité sismique de toute la planète.