Paulo Logovii : " Vous savez dans un couple on doit toujours être ensemble pour veiller sur notre famille. Mais c’est très difficile puisque ma femme doit d’abord veiller sur sa santé. Elle peut venir, juste pour passer 1 ou 2 jours mais vu les problèmes d’avion qu’on rencontre souvent on ne veut pas prendre le risque qu’elle rate son traitement. Si au moins on n’avait un centre d’hémodialyse ici, çà serait vraiment bien."
Lors de la visite du Président Hollande sur le territoire en juin2016, il a annoncé la relance du projet. L'appel d'offre n'a pas abouti. En effet la société locale qui avait été retenue a finalement renoncé au dernier moment pour des raisons qu'elle ne souhaite pas expliquer.
Jean-François Boutin est le Délégué du Préfet à Futuna : " Ce sont des raisons techniques, c’est-à-dire qu’on lance un appel d’offre sur la base d’un budget précis que l’Etat peut consacrer à une opération telle que celle-là, ensuite les entreprises font des propositions sur la base de leur capacité technique."
Ce projet passe par une nouvelle procédure d’appel d’offre. Aussi, le Préfet, administrateur supérieur du territoire prend la présidence du comité de pilotage au côté de l’Agence De Santé qui était jusque là seule sur ce dossier.
Jean-François Boutin : " La procédure de l’appel d’offre nécessite effectivement un délai relativement long qui peut être au-delà de 3 mois, l’objectif c’est que l’agence de santé et le comité de pilotage puissent avoir une visibilité de ces appels d’offre d’ici la fin de l’année de façon à ce que puisse être désigné une entreprise. Le second objectif à atteindre c’est que la construction puisse démarrer en 2020."
Un nouveau retard fâcheux pour les insuffisants rénaux de Futuna, qui vont devoir prendre leur mal en patience.