Législatives partielles à Wallis et Futuna: le top départ est lancé

Les 3 candidats des dernières élections législatives
Les inscriptions sont ouvertes depuis Lundi 19 mars. Les candidats ont une semaine devant eux pour se déclarer à l’Administration Supérieure. La clôture est annoncée au vendredi 23 mars 2018 à 18h00.

Quels sont les critères pour pouvoir se déclarer candidat ?

Pour que l’inscription soit recevable par la commission qui veille au bon déroulement des élections, Il faut être âgé de 18 ans, être inscrit sur les listes électorales et ne pas avoir fait l’objet d’une mesure d’inéligibilité.
Il faut rappeler que n’importe qui peut se présenter, aucune obligation de résidence n’est requise puisque ce sont des élections nationales. Ce qui veut dire que, même une personne résidant en France métropolitaine peut s’inscrire à ces élections partielles. Dès que le dossier d’inscription est déposé, l’Administration a 4 jours pour vérifier sa recevabilité. 
Ce scrutin est individuel donc le principe de la parité ne s’impose pas ici, contrairement aux territoriales qui nous obligent à voter pour une liste.
La campagne électorale ne démarre officiellement que le 26 mars et s’arrête la veille du premier tour donc le samedi 14 avril.

Comment se prépare l’Administration ?


A l’administration, une permanence est assurée toute la journée. Mais à la circonscription, des réunions avec les présidents de bureau de vote sont prévues pour préparer le terrain  et il n’est pas impossible qu’on y traite la question de l’émargement et des procurations puisque ce sont les deux points qui ont été avancés pour justifier ces élections partielles.

Comment éviter les anomalies ?


La question se pose à chaque élection, l’émargement et les procurations ont toujours fait l’objet de recours, mais cette fois-ci, comme l’écart entre Napole Polutele et Sylvain Brial était assez faible, ces anomalies ont pesé sur la décision du conseil constitutionnel.
Plusieurs pistes sont explorées à la Circonscription. Pour l’émargement par exemple, les présidents de bureau de vote seront probablement invités à rappeler aux assesseurs de signer à leur tour à côté de la signature du votant qui ne sait pas écrire son nom, attestant bien de la validité du vote.