La loi sur le port du casque est entrée en vigueur sur le territoire depuis le 1er juillet 2017. A l’heure actuelle la majorité des pilotes de deux roues ne le porte pas. Fini la période de tolérance à compter du 1er avril 2018, les motards sans casques seront verbalisés.
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Six mois après l'entrée en vigueur du port du casque obligatoire, il reste encore beaucoup de chemin à faire. Au carrefour de Mata’utu à Wallis,sur la dizaine de scooteriste que nous avons croisé, seulement deux portaient un casque. La prise de conscience que le casque peut sauver des vies ne s'est pas encore faite.
Et pourtant ce ne sont pas les casques qui manquent. Dans cette quincaillerie de l’île, Marie la gérante a commandé 500 casques homologués aux normes européennes. Et il y en a pour toutes les tailles, nous confie-t'elle: « le casque est moins cher que l’amende. Nous bénéficions de l’aide de l’agence de santé, c'est-à-dire 5000 francs pour l’achat d’un casque. Cela nous permet de vendre le casque à un prix raisonnable. Nous avons commandé 500 casques et jusqu’à aujourd’hui, on a vendu que 62 c’est peu. On s’est basé sur une fourchette de 1500 cartes grises de Vespa, mais malheureusement il y en peu qui prenne conscience de l’importance de porter un casque. »
Même constat dans ce commerce, sur les 100 casques en stock, seulement 30 ont été acheté. Des casques stylés pour attirer les clients, nous dit Lafaele, commerçant : « On constate surtout que ce sont ceux qui se sont fait arrêter par les gendarmes qui viennent acheter un casque. Il y a des jeunes, et aussi des adultes. Je pense qu’ils ont compris qu’il vaut mieux se protéger la tête pour éviter un traumatisme. »
Depuis le 1er juillet 2017, des campagnes de prévention et de sensibilisation ont été organisées dans les écoles, et quelques lieux publics, pour faire passer le message. Les gendarmes avaient aussi pour consigne de sensibiliser les motards, de leur expliquer la réglementation. Mais cette période, de tolérance prendra fin le 31 mars 2018.
Philippe Pommereul est vice procureur, il explique ceux qui va se passer dans un premier jusqu'au 31 mars 2018 : « Jusqu’à cette date du 31 mars 2018 tout usager qui sera contrôlé ou passager d’un cyclomoteur, ou d’un quad sans casque sera verbalisé, mais dispensé du paiement de l’amende si justifier auprès de la gendarmerie dans les 7 jours à compter de sa verbalisation de l’acquisition d’un casque en fournissant une facture d’achat à la gendarmerie, ce qui l’amènera à être exonéré du paiement de l’amende. Cette clémence ne s’appliquera que pour les usagers qui seront contrôlés pour la première fois. Pour les autres qui ont déjà eu plusieurs avertissements, ils seront systématiquement verbalisés. »
Au-delà de cette date, tout conducteur d’engin à 2 roues ne portant pas de casque sera systématiquement verbaliser. Il devra payer une amende de 5000 francs.
Philippe Pommereul vice procureur :
Et pourtant ce ne sont pas les casques qui manquent. Dans cette quincaillerie de l’île, Marie la gérante a commandé 500 casques homologués aux normes européennes. Et il y en a pour toutes les tailles, nous confie-t'elle: « le casque est moins cher que l’amende. Nous bénéficions de l’aide de l’agence de santé, c'est-à-dire 5000 francs pour l’achat d’un casque. Cela nous permet de vendre le casque à un prix raisonnable. Nous avons commandé 500 casques et jusqu’à aujourd’hui, on a vendu que 62 c’est peu. On s’est basé sur une fourchette de 1500 cartes grises de Vespa, mais malheureusement il y en peu qui prenne conscience de l’importance de porter un casque. »
Même constat dans ce commerce, sur les 100 casques en stock, seulement 30 ont été acheté. Des casques stylés pour attirer les clients, nous dit Lafaele, commerçant : « On constate surtout que ce sont ceux qui se sont fait arrêter par les gendarmes qui viennent acheter un casque. Il y a des jeunes, et aussi des adultes. Je pense qu’ils ont compris qu’il vaut mieux se protéger la tête pour éviter un traumatisme. »
Depuis le 1er juillet 2017, des campagnes de prévention et de sensibilisation ont été organisées dans les écoles, et quelques lieux publics, pour faire passer le message. Les gendarmes avaient aussi pour consigne de sensibiliser les motards, de leur expliquer la réglementation. Mais cette période, de tolérance prendra fin le 31 mars 2018.
Philippe Pommereul est vice procureur, il explique ceux qui va se passer dans un premier jusqu'au 31 mars 2018 : « Jusqu’à cette date du 31 mars 2018 tout usager qui sera contrôlé ou passager d’un cyclomoteur, ou d’un quad sans casque sera verbalisé, mais dispensé du paiement de l’amende si justifier auprès de la gendarmerie dans les 7 jours à compter de sa verbalisation de l’acquisition d’un casque en fournissant une facture d’achat à la gendarmerie, ce qui l’amènera à être exonéré du paiement de l’amende. Cette clémence ne s’appliquera que pour les usagers qui seront contrôlés pour la première fois. Pour les autres qui ont déjà eu plusieurs avertissements, ils seront systématiquement verbalisés. »
Au-delà de cette date, tout conducteur d’engin à 2 roues ne portant pas de casque sera systématiquement verbaliser. Il devra payer une amende de 5000 francs.
Philippe Pommereul vice procureur :