Parcours Etudiant Wallis et Futuna : les clés pour réussir en France métropolitaine

Les inscriptions au Parcours étudiant ont débuté lundi 03 février 2020 au SITAS. Le dispositif créé fin 2019 s’adresse aux bacheliers souhaitant étudier en France métropolitaine pour les aider à se familiariser au nouveau rythme de vie qui les attend.
Les inscriptions pour le parcours étudiant ont commencé le 3 février. Ce dispositif inédit propose aux nouveaux bacheliers du fenua des modules à suivre de février à juin 2020. A la clé, ils pourront bénéficier d'une aide de 100 000 francs pacifique pour leurs frais de trousseau.

Lancé cette année 2020, le parcours étudiant propose de guider les futurs étudiants en métropole dans le choix de leur orientation. Ils pourront également être éduqués à  la gestion d’un budget ou à la connaissance des documents administratifs. 

Favoriser l'intégration en France Métropolitaine 
            

La difficulté à s’intégrer à la vie métropolitaine est selon le Vice-Rectorat la cause principale de leur échec en première année. Pour eux, le parcours étudiant créé fin 2019 mise tout sur une bonne préparation. Responsable de l'e-formation au service de l'inspection du travail et des affaires sociales (SITAS), Rudy Uatini est aussi en charge de la nouvelle feuille de route de l'étudiant. Il explique : 

"La propédeutique ne prenait en compte que le soutien scolaire auparavant. On a identifié des difficultés que les wallisiens et futuniens rencontrent quand ils arrivent en métropole. Dans ce parcours et notamment dans la section orientation, on va réfléchir en termes de métiers. On essaie au maximum d'identifier les postes qui seront disponibles à moyen terme sur le territoire pour encourager les jeunes qui souhaitent revenir y travailler ensuite à se former sur ces domaines là"


 La fin des inscriptions est le 17 février au SITAS. Pour son lancement, le dispositif compte sur une forte mobilisation puisque la métropole demeure l’une des destinations préférées pour les études supérieures.

Les précisions dans ce reportage de Seilala VILI et Lagimaina HOATAU :
©wallisfutuna