Le mont Mahury, un site protégé de Rémire-Montjoly, subit les affres de la déforestation sauvage depuis des années. Plusieurs dizaines d'hectares ont été détruits. La police municipale, la police aux frontières et la gendarmerie travaillent de concert pour stopper ce massacre, sans grand succès.
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Chaque jour depuis le début de la saison sèche, de grandes fumées s'élèvent au dessus du mont Mahury signalant, ainsi, à tous que des personnes ont envahies les hauteurs. Elles y abattent et brûlent en tout impunité la forêt de ce site naturel, normalement, préservé. La déforestation, chaque jour, gagne du terrain de façon très alarmante.
Des opérations de police hebdomadaires sont menées sur les sommets de ce mont mais elles apparaissent bien inefficaces. Les policiers constatent les effets de cette déforestation illégale. Il y aurait une centaine de sites de brûlis recensés, certains plantés de légumes en tous genres.
Les personnes concernées, souvent d'origine haïtienne et en situation illégale pour nombre d'entre elles, sont rarement prises sur le fait. Il faut pouvoir verbaliser l'infraction (selon le code de l'urbanisme) avant de transmettre les procès verbaux au tribunal pour d'éventuelles poursuites.
Des mesures légales qui n'impressionnent pas les contrevenants et font que la situation perdure et s'aggrave.
Le reportage de Clotilde Séraphins et Sébastien Laporte
Des opérations de police hebdomadaires sont menées sur les sommets de ce mont mais elles apparaissent bien inefficaces. Les policiers constatent les effets de cette déforestation illégale. Il y aurait une centaine de sites de brûlis recensés, certains plantés de légumes en tous genres.
Les personnes concernées, souvent d'origine haïtienne et en situation illégale pour nombre d'entre elles, sont rarement prises sur le fait. Il faut pouvoir verbaliser l'infraction (selon le code de l'urbanisme) avant de transmettre les procès verbaux au tribunal pour d'éventuelles poursuites.
Des mesures légales qui n'impressionnent pas les contrevenants et font que la situation perdure et s'aggrave.
Le reportage de Clotilde Séraphins et Sébastien Laporte