Les grévistes d’EDF Guyane changent de méthode. Cayenne, Kourou, St-Laurent du Maroni : mardi 2 mai, près de 40% de la Guyane a été privée d’électricité pendant plus de 4 heures. Alors que les négociations bloquent sur plusieurs points, une demande de médiation est lancée.
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Cayenne, Kourou, Saint-Laurent du Maroni : plusieurs villes de Guyane ont été privées d’électricité ce mardi 2 mai, pendant quatre heures environ. Selon la direction d’EDF Guyane près de 40% du département a été impacté soit 27 500 foyers dont 14 000 sur l’île de Cayenne, 10 000 à Kourou et 3 000 à Saint-Laurent du Maroni. (Regardez ci-dessous le reportage de Guyane 1ère).
En grève depuis plus d’un mois, les grévistes d’EDF Guyane durcissent encore un peu plus leur mouvement avec des coupures plus longues. "Avant, elles étaient causées par des baisses de charge, désormais ce sont des coupures strictes", précise le syndicat UTG Eclairage. Hier, aucun accord n'a été trouvé avec la direction.
Dans un communiqué le syndicat avait prévenu ce mardi matin que des coupures étaient à prévoir. Micheline Antoinette, déléguée syndicale adjointe de l’UTG Eclairage, estime que :
En grève depuis plus d’un mois, les salariés dénoncent un plan d’austérité d’EDF, ils demandent de favoriser les embauches locales, et d’améliorer les conditions de travail et de sécurité.
Du côté des négociations, les points de blocage portent sur l’abandon du plan d’austérité, les embauches locales et le paiement des jours de grève. Autre point sensible sur lequel le désaccord persiste, il s’agit du départ du directeur d’EDF Guyane réclamé par les grévistes. L’UTG Eclairage ne souhaite plus dialoguer avec le directeur actuel, Augusto Suarez dos Reiz.
Dans la nuit du 1er au 2 mai, le domicile du porte-parole d’EDF Guyane a été visé par un "engin incendiaire". Une plainte contre X a été déposée. Cet évènement intervient une semaine après que le directeur d’EDF ait été victime de violence similaire à son domicile.
"Coupures sauvages"
Dans son communiqué, EDF déplore ces "nouvelles coupures sauvages orchestrées par les grévistes de l’UTG Eclairage" et "condamne avec la plus grande fermeté ces agissements inacceptables".En grève depuis plus d’un mois, les grévistes d’EDF Guyane durcissent encore un peu plus leur mouvement avec des coupures plus longues. "Avant, elles étaient causées par des baisses de charge, désormais ce sont des coupures strictes", précise le syndicat UTG Eclairage. Hier, aucun accord n'a été trouvé avec la direction.
Dans un communiqué le syndicat avait prévenu ce mardi matin que des coupures étaient à prévoir. Micheline Antoinette, déléguée syndicale adjointe de l’UTG Eclairage, estime que :
Le seul levier de pression dont nous disposons reste l’énergie
Ce qui bloque les négociations
En grève depuis plus d’un mois, les salariés dénoncent un plan d’austérité d’EDF, ils demandent de favoriser les embauches locales, et d’améliorer les conditions de travail et de sécurité.Du côté des négociations, les points de blocage portent sur l’abandon du plan d’austérité, les embauches locales et le paiement des jours de grève. Autre point sensible sur lequel le désaccord persiste, il s’agit du départ du directeur d’EDF Guyane réclamé par les grévistes. L’UTG Eclairage ne souhaite plus dialoguer avec le directeur actuel, Augusto Suarez dos Reiz.