Les employés municipaux du Lamentin affiliés à la CGTM SOEM sont en grève ce lundi 06 mars. Les écoles, les crèches et les services municipaux seront bloqués. De son côté, Pierre Samot, le maire de la ville du Lamentin tiendra ce lundi matin à 10 heures une conférence de presse.
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Les employés municipaux du Lamentin affiliés à la CGTM SOEM entament un mouvement de grève ce lundi 06 mars. Les écoles, les crèches et les services municipaux seront bloqués. Pierre Samot, le maire de la ville du Lamentin tiendra ce lundi matin à 10 heures une conférence de presse, suite au préavis de grève déposé par le syndicat CGTM/SOEM. Pierre Samot entend clarifier la situation suite aux propos tenus par la secrétaire de ce syndicat et rapporter les faits qui se sont réellement déroulés.
"La grève démarre le lundi 06 mars, et devrait durer trois jours, avec un durcissement progressif" selon la CGTM SOEM qui veut dénoncer "une entrave et une discrimination à la liberté syndicale". Le syndicat estime être la cible d’un complot de la part du maire, Pierre Samot.
Le contentieux
La Municipalité et syndicat de Daniel Gromat s'affrontent sur un contentieux depuis plusieurs semaines : la convocation de quatre agents, en conseil de discipline : Mickaël Eugénie, Alex chérubin, Jeannette Erbil et Marie Josée Carnier. Cette dernière est également la secrétaire générale adjointe de la CGTM-SOEM. La municipalité reproche à ces personnes, d’avoir démoli la cloison de séparation de deux locaux syndicaux. De son côté, le syndicat réclame un non-lieu.Trois jours de grève
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’heure n’est pas encore à l’apaisement à la municipalité du Lamentin. Les tensions sont plus que jamais d’actualité et devraient évoluer crescendo, si l’on en croit les propos tenus ce jeudi 03 mars, par la plupart des syndicalistes lors d'une conférence de presse à la maison des syndicats à Fort-de-France."La grève démarre le lundi 06 mars, et devrait durer trois jours, avec un durcissement progressif" selon la CGTM SOEM qui veut dénoncer "une entrave et une discrimination à la liberté syndicale". Le syndicat estime être la cible d’un complot de la part du maire, Pierre Samot.