Le syndicat a débuté aujourd'hui un mouvement de grève illimitée pour dénoncer la mise en place du Plan de performance de la SLN. Les conséquences se font surtout sentir sur quelques sites miniers de Nouvelle-Calédonie : Népoui, Thio et Tiébaghi. Aucune rencontre n’a eu lieu ce matin.
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Népoui, Thio et Tiébaghi, trois centres miniers de la SLN où la CSTNC est majoritaire. C'est là que l'on trouve le plus fort taux de mobilisation dans le mouvement de grève illimitée lancé par le syndicat tôt ce jeudi. Jusqu’à 60 %, selon la Confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie. Le site de Doniambo n’est, lui, quasiment pas touché.
Le syndicat se dit déterminé à poursuivre le mouvement. La direction, elle, reste ouverte au dialogue. Le Soenc nickel a lui aussi déposé un préavis de grève illimité, mais n’a pas mis sa menace à exécution, privilégiant pour l’instant le dialogue. Une chose est sûre, la situation ne pourra pas durer longtemps sans pénaliser fortement une production déjà à flux tendue en cette période de course à la compétitivité.
300 suppressions de poste programmées
A quelques jours de l’arrivée de la nouvelle PDG du groupe Eramet, Christelle Bories, la CSTNC entend dénoncer les 300 suppressions de postes prévues dans le cadre du Plan de performance. Et, plus largement, le climat social dans lequel ce plan est mis en place, comme l’explique Arnold Delrieu, le secrétaire général adjoint.Interview Arnold Delrieu grève CSTNC (7 avril 2017)