La SLN calédonienne renflouée et tournée vers sa production d’alliage, l’usine de nickel de Sandouville qui prépare son grand bond en avant, le vent semble tourner dans la bonne direction pour Eramet qui progresse à la bourse de Paris : + 3,04 %.
Le groupe minier et métallurgique français a renforcé ses fonds propres de 100 millions d’euros. Une somme considérable qui lui permet de rééquilibrer son profil financier tout en continuant son programme vital de réduction des coûts et notamment en Nouvelle-Calédonie.
Selon la revue Capital Economics publiée mardi 4 octobre, la forte croissance des importations chinoises est un facteur essentiel de soutien des prix du nickel. Et d’autant plus que la production de « l’atelier du monde » est en baisse de 20 %. Toujours selon Capital Economics, «le marché du nickel devrait être en déficit cette année» une opinion partagée par une autre analyse, cette fois de Glencore.
En attendant, le cours du nickel est de nouveau déprimé « pénalisé par la période des vacances en Chine qui correspond à une plus faible activité des usines d’inoxydable et donc à une plus faible consommation de nickel » précise Triland Metals, un autre grand négociant londonien. "L’incertitude pesant encore sur une baisse de la production des Philippines reste un motif de doute pour le marché londonien" conclu Triland. Mardi soir à Londres, le cours du nickel est en baisse de 2,67 % à 10,042 dollars la tonne.
Evolution des cours du nickel
La dernière note d’analyse en provenance de Londres ne prévoit pas de rebond spectaculaire pour les cours du nickel. «Ils devraient cependant se tenir» commente sur place le négociant français Lambert Commodities qui ajoute : «C’est la chance de la SLN calédonienne. Elle doit utiliser ses atouts, la qualité de son alliage de ferronickel et sa présence dans la grande région Asie-Pacifique. Mais il lui faut intensifier ses efforts, au niveau de ses concurrents internationaux.»Selon la revue Capital Economics publiée mardi 4 octobre, la forte croissance des importations chinoises est un facteur essentiel de soutien des prix du nickel. Et d’autant plus que la production de « l’atelier du monde » est en baisse de 20 %. Toujours selon Capital Economics, «le marché du nickel devrait être en déficit cette année» une opinion partagée par une autre analyse, cette fois de Glencore.
En attendant, le cours du nickel est de nouveau déprimé « pénalisé par la période des vacances en Chine qui correspond à une plus faible activité des usines d’inoxydable et donc à une plus faible consommation de nickel » précise Triland Metals, un autre grand négociant londonien. "L’incertitude pesant encore sur une baisse de la production des Philippines reste un motif de doute pour le marché londonien" conclu Triland. Mardi soir à Londres, le cours du nickel est en baisse de 2,67 % à 10,042 dollars la tonne.
Sortie de crise pour Eramet
Pas de doute en revanche à Paris. Eramet est en hausse. Le groupe minier et métallurgique français bénéficie d’un regain d’attention des investisseurs financiers, confortés par des informations positives. «Eramet a comblé ses besoins en fonds propres» titre le quotidien Les Echos qui estime que «la France a pris le dossier Eramet en main… Un soutien qui vient s’ajouter à un début d’amélioration du marché». Et qui correspond aussi à la relance prochaine de la production de nickel à Sandouville. «Une Production optimisée en France, une qualité extrême, et l’objectif d’une forte valeur ajoutée, Eramet est en cours d’assainissement grâce à une gestion rigoureuse et à un vrai travail de fond» conclu Jean-François Lambert à la City de Londres.