John Key, le premier ministre néo-zélandais vient de démissionner de son poste, à la surprise générale. Il a invoqué "des raisons familiales". Il terminait son troisième mandat. Le vice-premier ministre, Bill English, est préssenti pour lui succéder.
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Avec la date line, lundi 5 décembre, le Premier ministre néo-zélandais, John Key, a annoncé sa démission, lors d'une conférence de presse. Tout le pays est surpris.
John Key a invoqué "des raisons familiales". Le choix, « le plus difficile » qu’il ait eu à faire, a-t-il déclaré.
Agé de 55 ans et chef du Parti national (centre-droit), John Key était pourtant pressenti pour se représenter aux élections prévues en novembre 2017. Premier ministre depuis 2008, il avait de fortes chances de l’emporter. Malgré ses huit années au pouvoir, John Key jouit d’une très grande popularité.
John Key a invoqué "des raisons familiales". Le choix, « le plus difficile » qu’il ait eu à faire, a-t-il déclaré.
Agé de 55 ans et chef du Parti national (centre-droit), John Key était pourtant pressenti pour se représenter aux élections prévues en novembre 2017. Premier ministre depuis 2008, il avait de fortes chances de l’emporter. Malgré ses huit années au pouvoir, John Key jouit d’une très grande popularité.
Le premier ministre laisse la Nouvelle-Zélande dans une situation tout à fait enviable. Le pays a renoué en 2015 pour la première fois avec un excédent budgétaire et enregistre une croissance de 3,6 % pour 2015-2016.
Par ailleurs, il n’a pas réussi à faire changer le drapeau néo-zélandais, qui conserve donc l’Union Jack britannique. C’est « une relique coloniale », avait lâché John Key. Mais après des mois de débats et un vote, les Néo-Zélandais ont rejeté la fougère de l’équipe de rugby des All Blacks pour conserver leur bannière.
John Key quittera son poste officiellement le 12 décembre. Il a déjà appelé à voter pour Bill English, le ministre des finances et vice-premier ministre pour lui succéder.
John Key quittera son poste officiellement le 12 décembre. Il a déjà appelé à voter pour Bill English, le ministre des finances et vice-premier ministre pour lui succéder.