Mardi 14 mars au tribunal correctionnel, comparaissaient un directeur et trois moniteurs d'un centre de vacances, pour agression sexuelle sur mineurs. Des faits qui remontent à 2011. Le procureur a requis des peines de 4 à 2 ans de prison avec sursis. L'affaire a été jugée à huis clos partiel.
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Les quatre raerae (le directeur et trois moniteurs) sont poursuivis pour avoir fait des fellations à de jeunes garçons mineurs, âgés de 13 à 17 ans, lors d'un camp de vacances en 2011 et 2012, à Tahiti, en échange d'alcool et de cigarettes.
Seuls deux des quatre plaignants étaient présents, dans la salle. L'une des victimes, âgée de 17 ans aujourd'hui, accuse le directeur de lui avoir fait une fellation pendant son sommeil. Il se serait débattu. Le directeur lui aurait par la suite refait des propositions, en échange d'alcool et de cigarettes.
Le directeur nie les faits. Il reconnaît lui avoir "effleuré les lèvres en lui faisant la bise" et de lui avoir "massé la jambe pendant une demie-heure parce que l'infirmière était occupée." Il reconnaît également que l'alcool et le paka circulait dans ce camp de vacances, mais il aurait mis le holà.
Lors de l'audience, il ressort également que ce camp était organisé n'importe comment, avec des enfants issus de milieux défavorisés pour la plupart et des moniteurs embauchés le jour-même de l'ouverture, sans conditions.
Selon l'expert psychiatre, un des moniteurs serait "un prédateur sexuel. Ce camp était l'occasion pour lui d'assouvir ses désirs, ses pulsions."
Pour le directeur et un des moniteurs, le procureur a requis 4 ans de prison, dont une partie assortie de sursis et une interdiction d'exercer un métier en rapport avec des enfants. A l'encontre des deux autres moniteurs : 2 ans de prison avec sursis et interdiction d'exercer un métier avec des enfants.
Décision le 16 mai.
Seuls deux des quatre plaignants étaient présents, dans la salle. L'une des victimes, âgée de 17 ans aujourd'hui, accuse le directeur de lui avoir fait une fellation pendant son sommeil. Il se serait débattu. Le directeur lui aurait par la suite refait des propositions, en échange d'alcool et de cigarettes.
Le directeur nie les faits. Il reconnaît lui avoir "effleuré les lèvres en lui faisant la bise" et de lui avoir "massé la jambe pendant une demie-heure parce que l'infirmière était occupée." Il reconnaît également que l'alcool et le paka circulait dans ce camp de vacances, mais il aurait mis le holà.
Lors de l'audience, il ressort également que ce camp était organisé n'importe comment, avec des enfants issus de milieux défavorisés pour la plupart et des moniteurs embauchés le jour-même de l'ouverture, sans conditions.
Selon l'expert psychiatre, un des moniteurs serait "un prédateur sexuel. Ce camp était l'occasion pour lui d'assouvir ses désirs, ses pulsions."
Pour le directeur et un des moniteurs, le procureur a requis 4 ans de prison, dont une partie assortie de sursis et une interdiction d'exercer un métier en rapport avec des enfants. A l'encontre des deux autres moniteurs : 2 ans de prison avec sursis et interdiction d'exercer un métier avec des enfants.
Décision le 16 mai.