Dénoncés par un de leurs clients, un père et son fils ont été condamnés pour trafic de paka. Ils ont été présentés lundi 4 septembre 2017en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Le cannabis a été retrouvé à leur domicile à Titioro.
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D’une valeur de 540 000 francs pacifique, le cannabis a été trouvé sous différents conditionnements, vendredi dernier, au domicile familial.
Séché, planté, conditionné en stick, dans des boîtes d’allumettes, le paka se trouvait sous toutes ses formes dans la maison familiale. Le trafic n’a toutefois pas eu le temps de prospérer, les prévenus ayant été rapidement arrêtés.
Pendant l’audience, les larmes ne cesseront de couler sur les joues du père. Il veut que son fils arrête de dealer du paka. Mais quelle légitimité a-t-il quand il a lui-même trafiqué ? Sa dernière condamnation pour des faits similaires remonte à cette année.
A plusieurs reprises son fils passe sa main dans son dos comme pour s’excuser. Il dira que le paka est à lui que son père ne vend que parce qu’il le force en le menaçant par exemple de se suicider.
L’émotion du père ne convainc pas le procureur, une ruse selon lui pour éviter une lourde peine compte tenu de son casier. Pour l’avocate des deux hommes c’est une famille en grande souffrance qu’il faut aider. C’est, pour elle, la deuxième génération de trafiquants.
Le fils écope de quatre mois de prison ferme. La peine est portée à six mois pour son père qui avait déjà été condamné pour des faits similaires.
Malgré leurs condamnations, le père et le fils sont ressortis libres du palais de justice. Leur peine est assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans, d’une obligation de soin, ils doivent aussi trouver un travail. Ils ont également écopé d’amendes.
Séché, planté, conditionné en stick, dans des boîtes d’allumettes, le paka se trouvait sous toutes ses formes dans la maison familiale. Le trafic n’a toutefois pas eu le temps de prospérer, les prévenus ayant été rapidement arrêtés.
Pendant l’audience, les larmes ne cesseront de couler sur les joues du père. Il veut que son fils arrête de dealer du paka. Mais quelle légitimité a-t-il quand il a lui-même trafiqué ? Sa dernière condamnation pour des faits similaires remonte à cette année.
A plusieurs reprises son fils passe sa main dans son dos comme pour s’excuser. Il dira que le paka est à lui que son père ne vend que parce qu’il le force en le menaçant par exemple de se suicider.
L’émotion du père ne convainc pas le procureur, une ruse selon lui pour éviter une lourde peine compte tenu de son casier. Pour l’avocate des deux hommes c’est une famille en grande souffrance qu’il faut aider. C’est, pour elle, la deuxième génération de trafiquants.
Le fils écope de quatre mois de prison ferme. La peine est portée à six mois pour son père qui avait déjà été condamné pour des faits similaires.
Malgré leurs condamnations, le père et le fils sont ressortis libres du palais de justice. Leur peine est assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans, d’une obligation de soin, ils doivent aussi trouver un travail. Ils ont également écopé d’amendes.