Un homme comparaît pour avoir violé sa fille pendant plusieurs années. Fait rare : la mère également, comparait pour non-empêchement de crime.
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Le procès se déroule à huis clos partiel, pour protéger la victime mineure.
Son père est accusé de l'avoir violée et agressée sexuellement pendant plusieurs années. C'est l'établissement scolaire, à l'époque, qui avait effectué le signalement auprès de la justice.
Mardi 5 septembre dans la matinée, les jurés se sont penchés sur la personnalité de l'accusé. Au cours de l'après-midi, ils ont étudié les faits.
Au début de l'audience, l'accusé reconnaît avoir eu des relations sexuelles avec sa fille, mais "elle était consentante", assure-t-il. La victime, en pleurs, affirme qu'il s'agissait bien de viols.
La personnalité de l'accusé a du mal à transparaître. L'homme ne répond pas à toutes les questions qui lui sont posées. Il préfère rester prostré. Il baisse la tête, pleure lorsque la présidente des assises évoque son enfance, les corrections reçues au balai ni'au par sa mère. Il reconnaît les violences sur sa concubine, "des violences gratuites", selon elle.
Un jour, sous l'emprise de l'alcool, il essaiera même de l'étrangler. A la barre, elle explique avoir "peur de lui".
Le contexte familial est difficile. L'ex-concubine de l'accusé, avec laquelle il a eu deux enfants, est devenue la femme de son père. Ils auront un enfant ensemble. Les relations entre les deux hommes se dégradent.
Au fil des débats, l'accusé apparaît comme un homme jaloux et violent. La victime avait beaucoup fugué, elle est passée de foyer d'accueil en foyer d'accueil, avant de dénoncer les faits.
Poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, l'accusé encourt 20 ans de prison.
Fait rare dans les procès d'inceste où les mères sont souvent témoins mais rarement poursuivies, cette fois, la mère comparaît pour non-empêchement de crime. Elle encourt 5 ans de prison.
Son père est accusé de l'avoir violée et agressée sexuellement pendant plusieurs années. C'est l'établissement scolaire, à l'époque, qui avait effectué le signalement auprès de la justice.
Mardi 5 septembre dans la matinée, les jurés se sont penchés sur la personnalité de l'accusé. Au cours de l'après-midi, ils ont étudié les faits.
Au début de l'audience, l'accusé reconnaît avoir eu des relations sexuelles avec sa fille, mais "elle était consentante", assure-t-il. La victime, en pleurs, affirme qu'il s'agissait bien de viols.
La personnalité de l'accusé a du mal à transparaître. L'homme ne répond pas à toutes les questions qui lui sont posées. Il préfère rester prostré. Il baisse la tête, pleure lorsque la présidente des assises évoque son enfance, les corrections reçues au balai ni'au par sa mère. Il reconnaît les violences sur sa concubine, "des violences gratuites", selon elle.
Un jour, sous l'emprise de l'alcool, il essaiera même de l'étrangler. A la barre, elle explique avoir "peur de lui".
Le contexte familial est difficile. L'ex-concubine de l'accusé, avec laquelle il a eu deux enfants, est devenue la femme de son père. Ils auront un enfant ensemble. Les relations entre les deux hommes se dégradent.
Au fil des débats, l'accusé apparaît comme un homme jaloux et violent. La victime avait beaucoup fugué, elle est passée de foyer d'accueil en foyer d'accueil, avant de dénoncer les faits.
Poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, l'accusé encourt 20 ans de prison.
Fait rare dans les procès d'inceste où les mères sont souvent témoins mais rarement poursuivies, cette fois, la mère comparaît pour non-empêchement de crime. Elle encourt 5 ans de prison.