La zone urbaine de Tahiti bénéficie désormais globalement d'une eau de bonne qualité. Ce n'est pas le cas pour les communes de Paea, Teva I Uta, Hitiaa O Tera et Taiarapu Est et Ouest. La situation est également préoccupante à Moorea, à Raiatea à Tubuaï et aux Gambier notamment.
Le compte rendu du conseil des ministres du 15 mars indique que le centre d'hygiène et de salubrité publique a effectué en 2016, 361 prélèvements sur le réseau d'adduction d'eau sur 123 points de contrôles dans 23 communes de Tahiti et des îles regroupant 90% de la population.
Le nombre de prélèvements est en augmentation de 17% par rapport à 2015 mentionne le gouvernement qui souligne : " Parallèlement, les communes et exploitants privés doivent réaliser un programme de contrôle de la qualité de l’eau qu’ils distribuent conformément à la réglementation en vigueur. En 2016, seules 21 communes et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont réalisé des autocontrôles, représentant un total de 1497 prélèvements (réseaux et fontaines publics)."
Le nombre de communes distribuant de l’eau potable n’a pas varié d'une année sur l'autre. Pirae, Arue, Punaauia, Papara et Bora-Bora ont obtenu 100 % de résultats conformes, Faa’a, 99 %, Huahine et Rurutu, 96 %.
Les réseaux de distribution de Moorea ont obtenu 100% de conformité pour l’adduction de Nuuroa et 96 % pour Temae et Maharepa 2. Ces 9 communes et ces 3 zones desservies en eau potable regroupent 54 % de la population du Pays.
Viennent ensuite Mahina, Tahaa et Tumaraa dont le taux de conformité varie de 94 % à 93 %.
Il convient de souligner entre 2015 et 2016 :
• la nette amélioration observée pour les réseaux Orofero bas (Paea) et Van Bastolaer (Taiarapu Est) où les résultats conformes passent respectivement de 23 % à 92 % et de 17 % à 85 %, ainsi qu’une amélioration pour les communes de Rurutu (83 % à 96 %), de Tahaa (de 86 % à 94 %) et de Huahine (de 90 % à 96 %) ;
• la baisse du taux de conformité pour les communes de Mahina, Tumaraa, Rimatara et Tubuai alors que les 3 dernières communes avaient progressé suite à leur adhésion au projet PAPE (Partenariat pour la Potabilité de l’Eau) du SPC.PF ;
• le relâchement des efforts fournis par les communes des Gambier et de Hao.
Le suivi de l’évolution des taux de conformité sur les 5 dernières années (soit depuis 2012), permet de mettre en évidence :
• la régularité de Papeete, Arue et Bora-Bora à 100% de conformité ;
• les efforts des communes de Faa’a, Punaauia, Mahina et de Huahine pour essayer de maintenir leur taux de conformité au-dessus de 90 % ;
• la progression continue des communes de Rurutu (de 52 % en 2013 à 96 % en 2016), Papara (de 76 % en 2012 à 100 % en 2016), Pirae (de 77 % en 2012 à 100 % depuis 2015), et de Tahaa (de 72 % en 2014 à 94 % en 2016) ;
• l’absence marquante de distribution d’eau potable dans toute la zone rurale de Tahiti, hors Papara et les zones à Taravao desservies par le réseau Van Bastolaer ;
• la baisse constante de la qualité de l’eau fournie par la commune de Tubuai (de 100 % en 2012 à 73 % en 2016).
Le gouvernement indique : "les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : absence d’installations de traitement adaptées et efficaces des ressources en eau, mauvaise exploitation des installations liée à une carence en personnel technique qualifié, vétusté des ouvrages existants ou encore utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles".
S’agissant des fontaines publiques, seules les fontaines Papemato à Papara, Temae et Nuuroa à Moorea ont délivré en 2016 une eau de qualité conforme en permanence. A noter que les communes de Maupiti et Nuku-Hiva ont installé des fontaines publiques équipées de filtration et de lampes UV. La qualité des eaux de ces fontaines est variable, généralement non potable. Aucun classement n’a pu être établi en raison du nombre insuffisant de contrôles.
A ce jour, 11 atolls des Tuamotu possèdent une centrale de production d’eau potable opérationnelle. La réalisation de travaux contribue à une amélioration de la qualité des eaux de consommation mais les efforts et les investissements doivent se poursuivre en particulier au niveau des communes de la zone rurale de Tahiti hors Papara, à Moorea, dans les zones non encore desservies en eau potable, à Raivavae et aux Marquises.
Le recours à des outils d’aide peut également s’avérer utile, tels que le projet PAPE proposé par le SPC.PF ou les Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), outil préconisé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) depuis 2004.
Le nombre de prélèvements est en augmentation de 17% par rapport à 2015 mentionne le gouvernement qui souligne : " Parallèlement, les communes et exploitants privés doivent réaliser un programme de contrôle de la qualité de l’eau qu’ils distribuent conformément à la réglementation en vigueur. En 2016, seules 21 communes et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont réalisé des autocontrôles, représentant un total de 1497 prélèvements (réseaux et fontaines publics)."
Le nombre de communes distribuant de l’eau potable n’a pas varié d'une année sur l'autre. Pirae, Arue, Punaauia, Papara et Bora-Bora ont obtenu 100 % de résultats conformes, Faa’a, 99 %, Huahine et Rurutu, 96 %.
Les réseaux de distribution de Moorea ont obtenu 100% de conformité pour l’adduction de Nuuroa et 96 % pour Temae et Maharepa 2. Ces 9 communes et ces 3 zones desservies en eau potable regroupent 54 % de la population du Pays.
Viennent ensuite Mahina, Tahaa et Tumaraa dont le taux de conformité varie de 94 % à 93 %.
Il convient de souligner entre 2015 et 2016 :
• la nette amélioration observée pour les réseaux Orofero bas (Paea) et Van Bastolaer (Taiarapu Est) où les résultats conformes passent respectivement de 23 % à 92 % et de 17 % à 85 %, ainsi qu’une amélioration pour les communes de Rurutu (83 % à 96 %), de Tahaa (de 86 % à 94 %) et de Huahine (de 90 % à 96 %) ;
• la baisse du taux de conformité pour les communes de Mahina, Tumaraa, Rimatara et Tubuai alors que les 3 dernières communes avaient progressé suite à leur adhésion au projet PAPE (Partenariat pour la Potabilité de l’Eau) du SPC.PF ;
• le relâchement des efforts fournis par les communes des Gambier et de Hao.
Le suivi de l’évolution des taux de conformité sur les 5 dernières années (soit depuis 2012), permet de mettre en évidence :
• la régularité de Papeete, Arue et Bora-Bora à 100% de conformité ;
• les efforts des communes de Faa’a, Punaauia, Mahina et de Huahine pour essayer de maintenir leur taux de conformité au-dessus de 90 % ;
• la progression continue des communes de Rurutu (de 52 % en 2013 à 96 % en 2016), Papara (de 76 % en 2012 à 100 % en 2016), Pirae (de 77 % en 2012 à 100 % depuis 2015), et de Tahaa (de 72 % en 2014 à 94 % en 2016) ;
• l’absence marquante de distribution d’eau potable dans toute la zone rurale de Tahiti, hors Papara et les zones à Taravao desservies par le réseau Van Bastolaer ;
• la baisse constante de la qualité de l’eau fournie par la commune de Tubuai (de 100 % en 2012 à 73 % en 2016).
Le gouvernement indique : "les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : absence d’installations de traitement adaptées et efficaces des ressources en eau, mauvaise exploitation des installations liée à une carence en personnel technique qualifié, vétusté des ouvrages existants ou encore utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles".
S’agissant des fontaines publiques, seules les fontaines Papemato à Papara, Temae et Nuuroa à Moorea ont délivré en 2016 une eau de qualité conforme en permanence. A noter que les communes de Maupiti et Nuku-Hiva ont installé des fontaines publiques équipées de filtration et de lampes UV. La qualité des eaux de ces fontaines est variable, généralement non potable. Aucun classement n’a pu être établi en raison du nombre insuffisant de contrôles.
A ce jour, 11 atolls des Tuamotu possèdent une centrale de production d’eau potable opérationnelle. La réalisation de travaux contribue à une amélioration de la qualité des eaux de consommation mais les efforts et les investissements doivent se poursuivre en particulier au niveau des communes de la zone rurale de Tahiti hors Papara, à Moorea, dans les zones non encore desservies en eau potable, à Raivavae et aux Marquises.
Le recours à des outils d’aide peut également s’avérer utile, tels que le projet PAPE proposé par le SPC.PF ou les Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), outil préconisé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) depuis 2004.