Un homme de 74 ans a été condamné jeudi 12 octobre pour corruption de mineurs, recours à la prostitution de mineurs et détention d’images pédopornographiques. Les six victimes avaient entre 12 et 14 ans.
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Les faits remontent à 2014 et 2016. A 74 ans, celui qui se fait appeler « Charly », tournait autour d’un collège de la presqu’île de Tahiti. Au départ, il demandait à des jeunes filles de 13 ans de venir faire le ménage chez lui. Pour la première d’entre elles, le père était même venu rencontrer l’accusé avant de donner son accord pour que sa fille vienne faire le ménage le mercredi après-midi.
Mais rapidement, l’homme proposait ensuite de la bière ou quelques billets contre des relations sexuelles. « Il les a attirées avec l’argent, un certain train de vie, défend l’avocat d’une des victimes, âgée de 13 ans au moment des faits, Me Thierry Jacquet. Quand on vient d’un milieu défavorisé et qu’on vit la galère tous les jours, ça peut être tentant. Mais le rôle des adultes, c’est justement de recadrer, pas de profiter. »
Six victimes sont identifiées. Certaines figurent également sur des photos pédo-pornographiques retrouvées sur l’ordinateur du prévenu : « des souvenirs », pour l’accusé qui nie ou minimise à la barre : « Je ne suis pas un pédophile. C’est la première fois de ma vie que je me retrouve dans une situation comme ça. Elles ont menti. Ça ne s’est pas passé comme ça. ».
Pour son avocat, Maître James Lau, cet ancien entrepreneur sans histoire a basculé à cause de certaines rencontres, dont une mineure en particulier décrite comme « fragile » et « dévergondée ». « Il faut déplacer notre curseur. Parce que les mineurs actuellement, du fait d'internet, ont accès à des sites pornographiques dès l’âge de 11-12 ans. Ces jeunes ne sont pas indemnes de ce genre de photos, porno, etc. », ajoute-il.
Après 15 mois de détention provisoire, l’homme a été condamné à 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis. Assorti d’une obligation de soins. Il retourne donc en prison, purger la fin de sa peine.
Mais rapidement, l’homme proposait ensuite de la bière ou quelques billets contre des relations sexuelles. « Il les a attirées avec l’argent, un certain train de vie, défend l’avocat d’une des victimes, âgée de 13 ans au moment des faits, Me Thierry Jacquet. Quand on vient d’un milieu défavorisé et qu’on vit la galère tous les jours, ça peut être tentant. Mais le rôle des adultes, c’est justement de recadrer, pas de profiter. »
Six victimes sont identifiées. Certaines figurent également sur des photos pédo-pornographiques retrouvées sur l’ordinateur du prévenu : « des souvenirs », pour l’accusé qui nie ou minimise à la barre : « Je ne suis pas un pédophile. C’est la première fois de ma vie que je me retrouve dans une situation comme ça. Elles ont menti. Ça ne s’est pas passé comme ça. ».
Pour son avocat, Maître James Lau, cet ancien entrepreneur sans histoire a basculé à cause de certaines rencontres, dont une mineure en particulier décrite comme « fragile » et « dévergondée ». « Il faut déplacer notre curseur. Parce que les mineurs actuellement, du fait d'internet, ont accès à des sites pornographiques dès l’âge de 11-12 ans. Ces jeunes ne sont pas indemnes de ce genre de photos, porno, etc. », ajoute-il.
Après 15 mois de détention provisoire, l’homme a été condamné à 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis. Assorti d’une obligation de soins. Il retourne donc en prison, purger la fin de sa peine.
Prostitution e mineurs, 5 ans de prison dont 2 avec sursis pour Charly