"On ne désespère pas d’ouvrir courant octobre, début novembre. On a besoin de carreleurs, d’un cuisiniste, de plombiers. On a besoin de vous !"
Elle en appelle donc aux bonnes volontés.
Le "don du coeur" d'un particulier
La maison a été prêtée par un particulier pour quatre ans. "C’est un vrai don du cœur, de cette famille et de ce mécène", reconnaît Alexandra Harnais.
Il n’y aura pas de loyers à payer pendant toute cette période. C’est une bonne nouvelle pour l’association, d’autant qu’elle s’autofinance cette année.
A cette nouvelle adresse, l’association dispose de plus de 100 mètres carrés, contre 20 au Lamentin. "La maison a déjà sa configuration", explique Chrissy Bruot, architecte d’intérieure."On vit des dons et de la vente du magazine Amazones, sorti la semaine dernière. Cette année, nous ne serons pas accompagnés par les institutions publiques".
"C’est une ancienne habitation avec toiture basse, lambris PVC. Au Nid de Place d’Armes, il y avait un plafond de six mètres de haut mais très peu de place en largeur. Ici, on a plus de pièces dédiées : un bureau pour l’administration, une cuisine, salle de bain...etc."
Cinq cents femmes sont passées au "Nid" en 2018
Alexandra Harnais ajoute :
L’objectif à terme des Amazones, est d’avoir leur propre maison, pour que le "Nid" ait enfin une adresse définitive. L’année dernière, selon l’association, près de 200 ateliers ont été proposés. Environ 500 femmes y ont participé."Avant on ne pouvait avoir qu’un atelier. Maintenant, on pourra en avoir plusieurs simultanément. On aura des cours de cuisine, des cours de yoga en petit comité, des groupes de lecture. On conçoit ce "Nid" comme un lieu participatif, comme un lieu de vie. C’est un endroit où l’on pourra trouver des conseils, mais aussi rire et pleurer, trouver des personnes qui vous comprennent".