Une décision qui ne passe pas. Le gouvernement a réagi, mercredi 11 août, après la décision du premier président de la cour d’appel d’autoriser la sortie anticipée d’un Calédonien pleinement vacciné en septaine la veille. "De grands risques ont été pris", a souligné le porte-parole du gouvernement Yannick Slamet au cours d'une conférence de presse.
"On s’en tient à la confiance de la personne, mais qui nous dit qu’elle ne contaminera pas quelqu’un", a-t-il ajouté en faisant référence au fait que ce Calédonien n'avait pas été obligé à effectuer un test de dépistage à sa sortie. Sur cette question, l'avocat de ce voyageur, Maitre Martin Calmet, a tenu à préciser que son client s'était placé en isolement chez lui et devait être testé à son domicile ce mercredi.
"Hors de question d'assouplir la septaine"
L’exécutif a regretté une telle décision et en appelle à la responsabilité des Calédoniens. "Dans la situation dans laquelle nous nous trouvons, il faut faire preuve de responsabilité plutôt que d’avoir simplement raison juridiquement", a insisté le porte-parole du gouvernement.
Il en a profité pour rappeler que le sas sanitaire ne sera pas modifié. "Il est hors de question d'assouplir la septaine sous prétexte qu'il y a des arguments juridiques qui ont été mis en place", a-t-il insisté. "Il y a une remise en cause de cas particuliers mais la septaine ne doit pas bouger. La décision juridique qui a été prise fait courir de graves responsabilités à l'égard de la population calédonienne."