Les pays du Caricom, préoccupés par la situation au Venezuela, se sont réunis le jeudi 24 janvier 2019 en visioconférence. Ils demandent un rendez-vous urgent au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, afin d’examiner la situation.
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Les dirigeants du Caricom suivent de près la "situation insatisfaisante actuelle" au Venezuela. Dans un document final, ils se disent gravement préoccupés par le sort tragique de la population et par l'instabilité croissante du pays.
Les chefs de gouvernement du Caricom ont appelé les forces extérieures à ne pas déstabiliser la région. Il est nécessaire de prendre du recul et éviter des actions qui aggraveraient une situation déjà explosive. Dans le cas contraire on pourrait aboutir à des conséquences négatives d'une portée considérable pour toute la région.
Les dirigeants régionaux ont déclaré que le président du Caricom et Premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis, Timothy Harris, "souhaiterait une réunion urgente avec le Secrétaire général des Nations Unies pour solliciter l'assistance de l'ONU afin de résoudre le problème".
Mercredi, Juan Guaidó le chef de l’opposition du Venezuela, s’est déclaré président par intérim du Venezuela. Une autoproclamation rapidement reconnue par plusieurs pays, dont les États-Unis, le Canada et certains pays d’Amérique latine. Mais la Russie, la Chine et Cuba ont réaffirmé leur soutien à Nicolas Maduro, qui avait été quelques jour plus tôt réinvesti pour un deuxième mandat consécutif.Plus tôt ce mois-ci, la Jamaïque, Haïti, les Bahamas, le Guyana et Sainte-Lucie ont appuyé une résolution de l'Organisation des États américains (OEA) selon laquelle le second mandat de cinq ans de Maduro ne serait pas reconnu, tandis que la Dominique, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Le Suriname ont voté contre la mesure. Saint-Kitts-et-Nevis, Trinité-et-Tobago, Antigua-et-Barbuda, la Barbade et Belize se sont abstenus lors du vote en l'absence de la Grenade.
Les chefs de gouvernement du Caricom ont appelé les forces extérieures à ne pas déstabiliser la région. Il est nécessaire de prendre du recul et éviter des actions qui aggraveraient une situation déjà explosive. Dans le cas contraire on pourrait aboutir à des conséquences négatives d'une portée considérable pour toute la région.
Demande "d'assistance de l'ONU afin de résoudre le problème"
Les dirigeants régionaux ont déclaré que le président du Caricom et Premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis, Timothy Harris, "souhaiterait une réunion urgente avec le Secrétaire général des Nations Unies pour solliciter l'assistance de l'ONU afin de résoudre le problème".
Mercredi, Juan Guaidó le chef de l’opposition du Venezuela, s’est déclaré président par intérim du Venezuela. Une autoproclamation rapidement reconnue par plusieurs pays, dont les États-Unis, le Canada et certains pays d’Amérique latine. Mais la Russie, la Chine et Cuba ont réaffirmé leur soutien à Nicolas Maduro, qui avait été quelques jour plus tôt réinvesti pour un deuxième mandat consécutif.Plus tôt ce mois-ci, la Jamaïque, Haïti, les Bahamas, le Guyana et Sainte-Lucie ont appuyé une résolution de l'Organisation des États américains (OEA) selon laquelle le second mandat de cinq ans de Maduro ne serait pas reconnu, tandis que la Dominique, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Le Suriname ont voté contre la mesure. Saint-Kitts-et-Nevis, Trinité-et-Tobago, Antigua-et-Barbuda, la Barbade et Belize se sont abstenus lors du vote en l'absence de la Grenade.