Dans un quartier de Dumbéa-sur-mer, les résidents de Takutea déplorent les dégradations des bâtiment et la fermeture progressive des commerces. En réponse à ces doléances, la province Sud envisage de donner une nouvelle vie aux logements sociaux.
Dégradation et insécurité
Construite en 2010 par la Sem Aglo, la résidence compte 186 logements, dans la partie Pic-aux-Chèvres de la ZAC. Le constat de la province Sud, aujourd’hui, est clair, les bâtiments doivent faire l’objet d’une réhabilitation. En effet, après une étude de terrain aussi bien technique que sociale, la dégradation et l’abandon des bâtiments qui se situe dans un quartier lui aussi dégradé, alerte.
L’insécurité semble également être un problème majeur pour les riverains. "Il y a beaucoup de problèmes ici, avec le cannabis. En vrai, j’aimerais trop que ça change", confie une jeune fille de la résidence. Une autre ajoute : "Il y a aussi tous les jeunes qui traînent ici tous les jours jusqu’à tard, il y a les délinquants qui tournent dans notre petit quartier."
Redonner vie au quartier
L’objectif de cette mission de réhabilitation de l’habitat social, c’est avant tout de redonner vie au quartier. Sollicité par la commission, un expert de Métropole préconise ainsi au bailleur social de racheter les locaux commerciaux situés aux rez-de-chaussée des bâtiments et d’en faire des lieux associatifs ou d’économie sociale et solidaire.
" On comptait principalement sur l’animation commerciale qui est aujourd’hui inexistante. Il y a une vraie réflexion qui est menée à la Sem Aglo sur le devenir de ces commerces pour les récupérer et d’en faire du commerce social", précise Sacha Benisti, directeur général de la Sem Agglo. Il rajoute, "de l’autre côté du pont, il y a Apogoti qui est le nouveau centre commercial, une vraie locomotive et on se dit que peut-être en s’appuyant dessus, on pourrait faire vivre ces commerces en rez-de-chaussée de Takutea."
Les habitants et les commerçants ont le même discours, une rénovation est indispensable. En attendant la concrétisation du projet, les quelque 500 habitants du quartier espèrent un renouveau.