L'incendie qui a déjà fait d'importants dégâts à Boulouparis a continué de sévir, le mercredi 23 octobre. Les pompiers de la commune et de La Foa, renforcés par la Sécurité civile, des soldats du feu de l'Hexagone et la population devaient protéger habitations et propriétés agricoles. La surface brûlée dépassait déjà les 1 400 hectares.
Impressionnant, cet incendie de Boulouparis. Dès le milieu de matinée, l'estimation de la surface brûlée a été revue à la hausse. Sur place, ce mercredi 23 octobre, le capitaine Maël Kerleguer, chef de corps des pompiers de La Foa, parlait d'au moins 1400 hectares partis en fumée.
Le reportage de Brigitte Whaap et Gaël Detcheverry
De la végétation -herbe à bétail et savane à niaoulis- mais aussi des dégâts matériels. Une habitation a été détruite lundi du côté de Nassirah. Beaucoup d'autres ont été menacées ou l'étaient ce mercredi.
Il faut dire que dès 9h30, le feu était en train de reprendre à plusieurs endroits, de part et d'autre de la RT1, à Bouraké et à Ouitchambo. Il a été attisé par le vent qui s'est levé, capricieux, et sous une chaleur écrasante.
Les pompiers du SIVM Sud s'appuient sur ceux de la Sécurité civile et des renforts de l'Hexagone, mais aussi sur les habitants inquiétés par l'incendie et leurs voisins.
Exemple sur la propriété Pierson où au moins 300 hectares sont partis en cendres. Le troupeau de bétail a été mis à l'abri.
Pendant la nuit de mardi à mercredi, les pompiers sont intervenus au sol jusqu’à 3 heures du matin. Des reconnaissances et de la surveillance pouvaient aussi être assurées par drone. Un soldat du feu a été légèrement blessé, à la main.
Rappelons que le plan Orsec feu de forêt de niveau 2 a été activé. Ce mercredi matin, la carte Prévifeu plaçait dix-neuf communes en risque élevé de feu de forêt. Dont Boulouparis, dans une ligne Ouest qui va de Voh à l'île des Pins. Etaient aussi concernées Pouébo, Hienghène, Touho et Ouvéa.