L’information a été publiée au Journal officiel de la République française (JORF) à la date du 29 septembre 2024 (en tenant compte du décalage horaire entre la Guadeloupe et l’Hexagone) : l’arrêté du 26 septembre 2024 confère à l’aérodrome de "Pointe-à-Pitre - Le Raizet" la nouvelle dénomination d’aérodrome de "Guadeloupe - Maryse Condé", selon une décision entérinée par le ministère du partenariat avec les territoires et de la décentralisation.
Un engagement du chef de l’Etat
L’idée de rebaptiser l’infrastructure aéroportuaire, principale porte d’entrée de l’archipel guadeloupéen, a émergé après le décès de l’écrivaine à la renommée mondiale, survenu le 2 avril 2024.
Le président Emmanuel Macron avait personnellement abondé en ce sens, le 15 avril, à la Bibliothèque nationale de Francelors, lors de l’hommage national rendu à la guadeloupéenne,
Dès lors, le changement de nom de l’aéroport avait été annoncé pour la fin de cette année. C’est donc chose faite.
Une nouvelle page tournée pour l’aérogare pointoise
L’inauguration de l’aéroport de Pointe-à-Pitre eut lieu en mai 1953. "L’aérogare en béton dessinée par l’architecte Gérard-Michel CORBIN avait alors une superficie de 1126 m²", relate la société aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes (SAGPC), sur son site Internet.
Depuis, le site n’a cessé d’être agrandi et adapté à sa fréquentation et aux besoins des usagers. Jusqu’à la décision, prise en 1989, de construire plus grand et plus fonctionnel, au Nord de la piste.
Le basculement s’est fait en 1996. C’est à ce moment-là que "Pointe-à-Pitre - Le Raizet" a été abandonné au profit "Guadeloupe – Pôle Caraïbes", "d’une superficie de 25 000 m² réparties sur trois niveaux avec 5 passerelles télescopiques" précise la SAGPC, gestionnaire du site depuis 2014.
Les dates clés de l’aéroport sont à retrouver en cliquant ici.
Le souhait de certains Guadeloupéens de voir l'aéroport porter le nom d'une personnalité de l'archipel remonte à près de 10 ans. En janvier 2015, l'association "Le cercle Gerty Archimède" avait lancé une pétition pour que l'infrastructure prenne le nom de l'ancienne députée, avocate et maire de Basse-Terre. 61% des 514 votants avaient alors tranché en faveur de cette idée.