Le 23 octobre 2010, à l’occasion de la 3ème spéciale du rallye Karukera, la Toyota Célica conduite par Frédéric Pardo effectuait une sortie de route avant de s’écraser contre un mur. Bilan : un blessé grave, le copilote. Bruno Vaitilingon est depuis ce jour tétraplégique.
14 ans plus tard, la Cour d’Appel de Fort de France, statuant sur les intérêts civils, confirme l’essentiel du jugement de 1ère instance. Fréderic Pardo est reconnu entièrement responsable de l’accident. Par ailleurs, les magistrats ont jugé que l’Association Sportive Automobile de la Guadeloupe, n’avait commis aucune faute engageant sa responsabilité dans l’organisation du rallye. Pour autant, c’est Allianz, la compagnie d’assurance de l’ASAG, qui, au titre de la responsabilité civile, est condamnée à garantir les conséquences pécuniaires de l’accident dans la limite de 6,1 millions d’euros.
Une décision qui satisfait pleinement l’avocat du pilote, Jean-Marc Deraine.
Pour rappel, sur le plan pénal, le 8 juin 2023, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Basse-Terre traitait le dossier pénal lié à cette affaire. Frédéric Pardo avait été mis en examen pour "faux et usage de faux", le 19 février 2021, par le doyen des juges d’instruction de Pointe-à-Pitre. Le 29 juin 2023, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Basse-Terre a décidé d’un non-lieu.
Satisfaction également du côté d'Alain Roth, l’avocat de Bruno Vaitilingon.