Demain, 3 jeunes sont de nouveau jugés en appel pour violence et menace de mort contre des gendarmes à Port-Louis en 2017. Ils avaient fait l’objet d’un contrôle d’identité, sous l’œil de W9. Mais leur avocate estime que la version des gendarmes est truffée de contradictions.
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La Cour d’appel de la Guadeloupe, à Basse-Terre, doit examiner l’affaire qui oppose trois jeunes de Port-Louis à la gendarmerie nationale. Ces 3 hommes ont été condamnés en première instance pour violence sur personnes dépositaires de l’autorité publique, menaces de mort sur des gendarmes, outrage, rébellion et détention de stupéfiants, à des peines de prison. En mars 2017, après un contrôle d’identité qui a mal tourné, avec deux autres jeunes présents ce jour-là, ils ont été interpellés par les gendarmes à Port-Louis, sous l’œil d’une caméra de la chaîne nationale W9.
Un appel a été interjeté. L’avocate Gladys Démocrite, avocate des jeunes, estime qu’ils ont été condamnés de façon injuste. Elle souligne des contradictions supposées dans les déclarations des militaires. Elle met en avant des images de vidéos surveillance.
Un appel a été interjeté. L’avocate Gladys Démocrite, avocate des jeunes, estime qu’ils ont été condamnés de façon injuste. Elle souligne des contradictions supposées dans les déclarations des militaires. Elle met en avant des images de vidéos surveillance.
Gladys Démocrite, avocate des jeunes
Gladys Démocrite, avocate des jeunes