Le message que l’Agence régionale de santé (ARS) refait circuler, en ce début de week-end prolongé du 15 août, est Ô combien important ; il vise à éviter l’engorgement et à fluidifier la prise en charge des patients des services d’urgences du Centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe (CHUG) et du Centre hospitalier de Basse-Terre (CHBT) : si le médecin traitant n’est pas joignable, il faut impérativement composer le 15, à savoir le numéro du Service d'aide médicale urgente (SAMU), avant de se rendre sur place.
En effet, "les urgences hospitalières sont réservées aux cas les plus graves", rappelle l’ARS.
Des professionnels sont donc en charge, au 15, de réguler les personnes, afin d’orienter au mieux chacun.
Certains malades et blessés seront ainsi invités à se rendre en médecine de ville, si l’urgence de leur cas n’est pas avérée.
C’est une campagne nationale du Ministère de la santé qui est ainsi relayée localement. La consigne est valable tout au long de l’année et plus encore en période de vacances, durant lesquelles les services d’urgences font face à des tensions importantes.
Les réflexes à adopter avant de se rendre aux urgences
Il est demandé aux patients, avant tout déplacement :
- d’appeler leur médecin traitant, durant la journée ;
- d’appeler le 15 (ou le 114 pour les personnes malentendantes) ;
- de chercher un rendez-vous en téléconsultation.
Les urgences ne sont pas indiquées dans tous les cas
Le message est clair : se rendre aux urgences n’est pas approprié dans certaines situations, telles que les besoins de :
- certificat médical sportif ;
- renouvellement d’ordonnance ;
- vaccination ;
- prolongation d’arrêt de travail ;
- réalisation de radios sans prescription ;
- test de grossesse sans symptômes pathologiques.
Des délais d'attente et des conditions de travail souvent pointés du doigt
En Guadeloupe, il est fréquent que les délais d’attente aux Urgences soient particulièrement longs, surtout au CHUG ; cela, pour diverses raisons. Les usagers, les personnels et même les pompiers, qui subissent cette situation, s’en plaignent régulièrement. Nous l’évoquions dans les articles suivants :
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