Des barrages sur les routes de Guadeloupe : Les taxis de Guadeloupe mettent leur menace à exécution

L’intersyndicale des taxis reste campée sur ses positions concernant l’accès au terminal croisière du Grand Port Caraïbes. Il y a des négociations en cours avec les services de l’Etat. L’enjeu est de savoir qui peut pénétrer dans l’enceinte de ce terminal croisière à Pointe-à-Pitre. Selon les artisans Taxi, la législation prévoit que ce soit les taxis, les vtc doivent avoir des ordres de mission.
Autre enjeu cette plainte pour faux et usage de faux déposée par l’intersyndicale contre le sous-préfet de Pointe-à-Pitre. Le sous préfet dément.
Mais aujourd’hui le porte parole de l’intersyndicale indique que Jean-Michel Jumez, le sous-préfet n’est plus pour son organisation un interlocuteur.

 

Après les barrages du petit matin, les manifestants ont convergé, dans une opération escargot, vers la gare routière de Bergevin à Pointe-à-Pître où ils attendent une éventuelle rencontre avec le représentant de l'Etat. L'Etat qui, pour sa part, pourrait choisir de laisser d'autres médiateurs tenter d'apaiser les choses. Ils ont d'ailleurs reçu la visite de Simon Vainqueur président de la Chambre de Métiers et Patrick Vial-Collet président de la Chambre de Commerce et d'Industrie des Îles de Guadeloupe qui pourraient être ces médiateurs.

RAPPEL SUR L'AFFAIRE