42e jour de grève à la mairie de Baie-Mahault

Le muvement a débuté à la police municipale avant de s'étendre à plusieurs services de la ville de Baie-Mahault.
La grève d'agents municipaux de la commune de Baie-Mahault se poursuit. Mobilisés depuis plus d'un mois et demi, les grévistes attendent des réponses concernant notamment le paiement des heures supplémentaires.

42 jours de mobilisation et aucune avancée dans le conflit à la mairie de Baie-Mahault. 

Un mouvement commencé au sein des effectifs de la police municipale, en avril dernier et qui s'est ensuite étendu à plusieurs services de la ville. Principale revendication des agents grévistes, la fin du paiement des heures supplémentaires, désormais récupérées. 

Laetitia Nanky, brigadier à la police municipale de Baie-Mahault regrette la mise en oeuvre de cette mesure communiquée "par note de service du 31 mars 2023. Sans concertation". Les syndicats pointent du doigt "un manque de communication et un manque de clairvoyance" d'Hélène Polifonte, explique la gréviste.

Conséquence de ce mouvement, la mairie est fermée depuis le 19 avril dernier. Si une permanence a été mise en place, pour l'état civil notamment (entre 9 heures et 11 heures), les répercussions sont multiples.

Les policiers municipaux ont très rapidement été rejoints par les agents du service de restauration scolaire. Il n'y a donc plus de cantine dans les établissements scolaires de Baie-Mahault. Une situation dénoncée par les parents d'élèves mi-mai

S'ils comprennent la colère des parents, les grévistes estiment que c'est au maire d'apporter des solutions quant à cette problématique. 

Des grévistes "déterminés" mobilisés devant les locaux de la police municipale. Ils attendent fermement la rencontre prévue le 1er juin prochain, avec le maire, Héline Polifonte. Le dernier face-à-face, le 23 mai dernier n'a pas abouti. Le premier magistrat de la commune ayant dû quitter la table de négociations, en raison d'une perquisition à la mairie. 

Hélène Polifonte devra faire face à des agents qui s'estiment "dévalorisés par rapport à leurs missions au quotidien", selon Laetitia Nanky.