C'est en tout cas la proposition que Lucette Michaux-Chevry, présidente de la Communauté d'Agglomération Grand Sud Caraïbe, compte faire au Président de la République lors de sa prochaine visite en Guadeloupe
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Invitée de l'émission quotidienne "La grande interview" de Guadeloupe .1 La Radio, Lucette Michaux-Chevry souhaitait en premier lieu faire l'historique du problème de l'eau : Des conduites depuis longtemps usées par le temps et les circonstances qu'elles ont eu à subir mais qui n'ont jamais été des urgences face aux autres urgences : lutte contre l'habitat insalubre, développement des moyens et structures sanitaires, restructurations des territoires.
Autant de causes qui plongent la Guadeloupe dans la situation qu'elle connaît par rapport à la distribution de l'eau. Pour Lucette Michaux-Chevry, les moyens financiers ordinaires des EPCI ne peuvent pas suffire pour résoudre un problème vieux d'au moins cinquante ans.
Un langage qui contraste avec les attentes des usagers. De nombreuses localités de l'Archipel continuent de vivre presque sans eau au quotidien. Longtemps arrosés par les discours politiques qui laissaient entendre que le règlement de la situation serait simple, les usagers sont confrontés aujourd'hui à une réalité plus complexe et dont la solution exige des moyens exceptionnels. (Voir
rencontre des EPCI, Janvier 2018)
La réalité aujourd'hui dans le Sud Basse-Terre traduit le désarroi des populations et l'ampleur du problème à régler. Même après la déclaration de conformité de l'ARS s'agissant de la qualité de l'eau dans le Sud Basse-Terre, le retour à la normale est loin d'être simple.
La distribution l’eau sera d'ailleurs perturbée pour les abonnés de Basse-Terre et Saint-Claude en raison du nettoyage de plusieurs réservoirs. Ce mercredi, cela concerne le réservoir de l’usine de Morne Houël. Vendredi, c’est celui de Moutou qui sera nettoyé.
Enfin, mercredi 26, nettoyage du réservoir de Palmier
Autant dire que pour aborder de front le problème de l'eau en Guadeloupe, il faut avoir une triple vision : A court, moyen et long terme. Et surtout, il faut savoir l'expliquer franchement, hors des considérations politiques et électoralistes qui ont souvent noyer le sujet dans les mots.
Autant de causes qui plongent la Guadeloupe dans la situation qu'elle connaît par rapport à la distribution de l'eau. Pour Lucette Michaux-Chevry, les moyens financiers ordinaires des EPCI ne peuvent pas suffire pour résoudre un problème vieux d'au moins cinquante ans.
La réalité aujourd'hui dans le Sud Basse-Terre traduit le désarroi des populations et l'ampleur du problème à régler. Même après la déclaration de conformité de l'ARS s'agissant de la qualité de l'eau dans le Sud Basse-Terre, le retour à la normale est loin d'être simple.
Ronan Ponnet Guadeloupe .1
Enfin, mercredi 26, nettoyage du réservoir de Palmier
Autant dire que pour aborder de front le problème de l'eau en Guadeloupe, il faut avoir une triple vision : A court, moyen et long terme. Et surtout, il faut savoir l'expliquer franchement, hors des considérations politiques et électoralistes qui ont souvent noyer le sujet dans les mots.