La commune entretient en effet un rapport particulier avec l’histoire. Le 28 juin 1635, les 450 premiers colons français débarquent à la Pointe Allègre, le point de le plus septentrional de la Basse-Terre. Un débarquement qui annonce le début de la période esclavagiste.
4 siècles plus tard, cette page d’histoire est certes tournée, mais le récit, lui, continue de s’écrire au fil des rencontres entre gens d’Afrique, d’Europe et de la Caraïbe.
Pour marquer cette journée de commémoration, un arbre, un Mahogany à petites feuilles a été planté et une stèle inaugurée.
Pour participer à cet échange, la commune de Sainte Rose avait invité de nombreuses personnalités dont des représentants de la Côte d’Ivoire, comme le Professeur Aka Kouame, venu rechercher des traces des ivoiro-descendants.
Le mot « réparations » signifie beaucoup de chose. Cela veut dire restaurer la dignité de personnes qui en ont été victimes. Certains parlent d’argent, c’est important certes mais je crois que nous devrions plutôt créer un programme d’aide aux personnes en grande difficulté, un programme pour la santé mais aussi pour l’éducation.
Son Excellence Felix Gredoire, Ambassadeur de la Dominique auprès du CARICOM
Cet échange a pris, également, la forme d’une lettre d’intention pour un prochain jumelage entre Sainte-Rose et Champagney. C’est dans cette commune de Haute-Saône qu’a été créée, en 1971, la première maison de la négritude et des droits de l’homme.
Il aura fallu attendre le 27 mai 1848, il y a 176 ans, pour que tous deviennent enfin citoyens.