Le conflit social à la centrale thermique d'EDF PEI à la Pointe Jarry a pris des proportions inédites, hier, avec l'irruption des salariés grévistes dans la salle des commandes du site, ce qui a entraîné l'arrêt total des moteurs, privant ainsi la Guadeloupe d'électricité pendant plusieurs heures.
Nathanaël Vérin, l'une des figures de ce mouvement social, délégué syndical de la Fédération de l'Énergie CGTG, s'exprime pour la première fois depuis le black out : "ça fait une semaine que la discussion est rompue. Nous sommes restés sept jours en attente d'une reprise des négociations, et il s'avère, malheureusement, qu'une décision a été prise par la directrice, de menacer d'entretien préalable, l'un des collègues qui est chef de bloc. Son poste consiste justement à conduire les moteurs sur le réseau."
C'est vraiment un coup de colère, un coup de sang, (...), les salariés ont réagi a chaud... peut-être, mais la réaction des salariés a entraîné un arrêt total de la centrale.
Nathanaël Vérin, délégué syndical FE-CGTG à la centrale EDF PEI
Le coup de sang des agents d'EDF PEI devait être évité. Incompréhensible ! En quittant la table des négociations, le vendredi 18 octobre, il y a maintenant 7 jours, EDF PEI a provoqué la colère de son personnel.
Jimmy Thélémaque, secrétaire général de la FE-CGTG, sur le réseau social X
Sur la suite à donner au conflit social, Nathanaël Vérin, estime "qu'il faut sortir de cette situation de crise".
(Ré) écoutez Nathanaël Vérin, délégué syndical FE-CGTG. Il répond à Alexandre Houda et Rémi Defrance :