Les salariés du syndicat FE-CGTG sont en grève, un mouvement qui a des conséquences sur le réseau électrique de l’archipel. Cette mobilisation, centrée principalement sur les centrales de Pointe Jarry et d'Albioma au Moule, a engendré un déficit de production, privant de nombreux foyers d'électricité.
À la mi-journée, ce 23 octobre, les grévistes ont arrêté trois moteurs du réseau. À 12h30, EDF Archipel Guadeloupe faisait état de 12 000 clients privés d’électricité.
Pour éviter un blackout généralisé, des délestages tournants d’une durée minimale de quatre heures ont été mis en place dans plusieurs communes :
- Trois-Rivières,
- Sainte-Rose,
- Pointe-à-Pitre,
- Morne-à-l’Eau,
- Gourbeyre,
- Les Abymes,
- Saint-François,
- Basse-Terre.
EDF Archipel Guadeloupe, dans un communiqué, annoncer s’efforcer de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité en sollicitant toutes les sources de production disponibles et en encourageant la population à réduire sa consommation.
Une rupture des négociations qui dure
Au cœur du conflit, la FE-CGTG, la fédération de l’énergie, continue de rejeter le protocole de fin de conflit proposé par la direction d'EDF. Le syndicat qualifie de "malhonnête" l’attitude d'EDF et dénonce l'opacité du système de décompte des congés payés mis en place par la direction.
Pour la FE-CGTG, c'est EDF PEI qui a rompu les négociations, et non le syndicat, qui réclame la venue d’un interlocuteur national, en l'occurrence le PDG d’EDF PEI, Frédéric Maillard, pour poursuivre les discussions et trouver une issue à cette crise.
En attendant la reprise des négociations, la situation tendue a un impact direct sur les habitants de l’archipel, qui subissent des coupures d’électricité.
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