Le Tribunal administratif de la Guadeloupe a rejeté la requête en référé-liberté du Lakou Liyannaj Kont Pwofitasyon (Lakou LKP), qui demandait la suspension de l’arrêté préfectoral du 20 avril 2024 instituant un couvre-feu pour les mineurs dans plusieurs quartiers des Abymes et de Pointe-à-Pitre, pour un mois renouvelable, de 20h00 à 5h00.
Cette mesure a été appliquée dès lundi dernier (22 avril 2024) et la demande en référé a été traitée mercredi, par le juge.
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Le magistrat a considéré qu’il n’y avait "aucune atteinte à la liberté fondamentale d’aller et venir des mineurs et que l’arrêté querellé était nécessaire, adapté et proportionné compte tenu des chiffres de la délinquance des mineurs, en nette augmentation dans les quartiers concernés, notamment entre 20h et 5h du matin, où sont commis plus de 40 % des actes de violence des mineurs".
Le juge ne retient pas l’argument des demandeurs selon lequel, par l’arrêté contesté, l’Etat privilégie une politique répressive, plutôt que des méthodes pédagogiques.