JO Paris 2024. Escrime : Luidgi Midelton s'incline dès les 32ᵉ de finale

Luidgi Midelton, le 28 juillet 2024, lors des JO de Paris.
Le champion d'Europe en titre s'est incliné face au Kazakh Elmir Alimzhanow (15-14) dès les 32e de finale.

C'est la douche froide pour Luidgi Midelton. L’escrimeur Guadeloupéen, champion d’Europe en titre, a été éliminé dès les 32ᵉ de finale des JO de Paris 2024. Le Guadeloupéen s'est battu jusqu'au bout après un match très serré, s'inclinant au tout dernier moment (14-15) face au kazakh Elmir Alimzhanov.

"C’est une grosse déception, j’avais de grosses ambitions", confiait-il après la rencontre. Arrivé dans la peau d’un outsider sur cette épreuve, l’épéiste était l’une des grandes chances de médaille de la France. Mais il est tombé sur un adversaire coriace, qui a douché tous ses espoirs. "Il m’a fait forcer toutes mes actions, explique-t-il. J’ai été impatient et il m’a contré à de nombreuses reprises. Ça me coûte la victoire".

Les Jeux Olympiques avaient une grande importance pour Luidgi Midelton. Un objectif que s'était fixé le sportif de 25 ans dès son plus jeune âge, après une compétition dans la Caraïbe (les panaméricains aux Mexique). Depuis, il s'est fait une place parmi les grands, accumulant les médailles.

Son premier succès sur le circuit international a eu lieu à Vancouver en décembre 2023. Le Guadeloupéen a alors confirmé les espoirs suscités par son titre mondial U20 en 2018. En juin dernier, il a été couronné champion d'Europe en épée individuelle et par équipes

À peine remis de sa désillusion, Luidgi Midelton se projette déjà pour la suite. Le Guadeloupéen pense déjà aux épreuves par équipe et promet de ne rien lâcher. "Même si j’ai perdu, je ne me laisse pas tomber, annonce-t-il. Je vais me relever pour l’épreuve par équipe, car nous faisons partie des favoris".

Après avoir goûté à la ferveur du Grand Palais et humé l'ambiance des Jeux olympiques, l’épéiste nourrit de nouvelles ambitions. "Cette défaite a ouvert mon appétit et je vais tout faire pour conquérir le Graal dans quatre ans". À Los Angeles, en 2028, le Guadeloupéen sera un autre homme, proche de la trentaine et sans doute au palmarès bien étoffé.