Après le 1er tour des élections législatives, les socialistes de Guadeloupe saluent la mobilisation accrue de l’électorat guadeloupéen.
La mobilisation de l'électorat guadeloupéen a globalement permis de contenir la progression d’une extrême-droite qui, chez nous, ne s’inscrit pas dans la même dynamique qu’en France hexagonale. Les résultats du 1e tour sonnent néanmoins comme une nouvelle et sans doute ultime sanction électorale à l’égard d’Emmanuel Macron et de ses soutiens en Guadeloupe, comme en témoigne la nette contre-performance des candidats investis et soutenus par GUSR, le parti en responsabilité dans les deux collectivités majeures.
Olivier Nicolas, Premier secrétaire Fédéral, secrétaire national aux Outre-mer
Des consignes (ou pas) pour le second tour
La campagne bat déjà son plein pour porter vers la victoire les deux candidats soutenus par la Fédération socialiste au 1er tour. Dans la 2ème circonscription, Christian Baptiste affrontera le candidat du Rassemblement National Laurent Petit. Dans la 4ème, Elie Califer sera lui face à la candidate soutenue par le GUSR, Jennifer Linon.
Dans la 3ème circonscription, fidèles à leurs valeurs et à leur combat historique contre l’extrême-droite, les socialistes ont indiqué dès samedi soir qu’ils appellent à faire barrage au Rassemblement National.
Ils invitent donc les électrices et les électeurs à voter massivement pour le député sortant Max Mathiasin qui sera face à Rody Tolassy.
Enfin, dans la 1ère circonscription, dans un contexte où l’extrême-droite est absente du second tour, et bien que sollicités par les deux candidats, les socialistes font le choix de ne donner aucune consigne de vote. Dans cette circonscription, le sortant Olivier Serva (LIOT) sera face à Chantal Lérus, vice Présidente de la région et donc soutenue par le GUSR.
En cohérence avec l’orientation de la campagne, ils se refusent à arbitrer un duel entre des candidats dont les positionnements politiques et les alliances ont été trop fluctuants pour incarner aujourd’hui de manière crédible une ligne politique claire : celle du « Nouveau Front Populaire » que nous défendons. Il revient donc aux électrices et aux électeurs de la 1ère circonscription de voter selon leur conscience.
Olivier Nicolas, Premier secrétaire Fédéral et secrétaire national aux Outre-mer